
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La délégation de Mayotte défilera derrière le drapeau des Jeux
16 juillet 2019, par
Contrairement à ce qui s’est passé lors de la précédente édition à La Réunion, la Charte des Jeux des îles s’appliquera à Maurice. Mayotte pourra malgré tout participer car elle a adhéré au CIJ grâce à l’accord de l’Union des Comores. Les conditions de cette participation sont écrites noir sur blanc dans la Charte des Jeux adoptée par l’unanimité des représentants du monde sportif de notre région : « en toute occasion et cérémonie nécessitant l’utilisation d’un drapeau, elle (Mayotte – NDLR) utilisera celui des Jeux et n’arborera aucun symbole de l’État français (hymne et drapeau) » . Ce respect du règlement permettra d’éviter de transformer cette fête de la jeunesse en catastrophe comme en 2015, quand le gouvernement français voulut faire des Jeux des îles une tribune politique pour justifier le maintien de son administration à Mayotte.
En 2015, le gouvernement français a voulu politiser les Jeux des îles organisés à La Réunion en soutenant le non-respect de la Charte des Jeux unanimement adoptée par les personnes concernées.
Ce coup de force était préparé de longue date. Lors d’une visite à Mayotte quelques semaines avant les Jeux des îles, Manuel Valls, Premier ministre, avait assuré que les Mahorais allaient défiler derrière le drapeau de son pays, car toutes les voix sont bonnes à prendre dans la perspective d’élections futures. Puis le jour de la cérémonie d’ouverture marquée par la présence du ministre français des Sports, Patrick Kanner, ce fut la catastrophe. Devant les gradins bien peu remplis du stade de Saint-Paul, le gouvernement français et des élus de La Réunion complices ont applaudi le défilé de la délégation de Mayotte derrière le drapeau français et sous la bannière d’un État imaginaire : France Océan Indien !
Cette attaque sans précédent contre le monde sportif de l’océan Indien a débouché logiquement sur la décision de la délégation de l’Union des Comores de quitter les Jeux sur le champ. Déjà la France avait savonné la planche en faisant des difficultés pour délivrer les visas nécessaires aux Comoriens pour fouler le sol de La Réunion. Mais cet affront public a été le point de départ d’un immense gâchis donnant une bien piètre image de La Réunion chez nos voisins, et faisant des 9e Jeux des îles ceux qui furent les plus chaotiques jamais tenus.
Pour ne pas que les autres délégations emboîtent le pas à celle des Comores, une cote mal taillée a été trouvée afin qu’en cas de victoire mahoraise, l’hymne de la France ne soit pas joué : c’était l’interdiction des hymnes nationaux sur les podiums. Et quand une officielle de La Réunion retira brutalement des mains d’une athlète malgache son drapeau national lors d’une cérémonie de remise de médaille, la présidence de la République de Madagascar annonça le retrait de sa délégation avant de se raviser quelques heures plus tard. Mais il y avait encore des élus qui protestaient contre le fait que les victoires mahoraises n’étaient pas célébrées au son de l’hymne de la France.
Quelques semaines plus tard, Madagascar accueillait les Jeux des îles de la jeunesse. Contrairement à ce qui s’était passé à La Réunion, les Mahorais ont défilé derrière le drapeau des Jeux. La réussite de cet événement a été salué, car aucun nuage n’est venu obscurcir cette fête de la jeunesse.
Cette semaine, les 10e Jeux des îles s’ouvriront à Maurice. Certains à Mayotte et à La Réunion protestent contre l’application de la Charte des Jeux, et ils voudraient que Mayotte défile derrière le drapeau bleu-blanc-rouge. Ils estiment que la raison de la catastrophe de 2015 n’est pas le coup de force du gouvernement français, mais la décision d’interdire les hymnes nationaux sur les podiums.
Fort heureusement à Maurice, la Charte des Jeux sera respectée. Rappelons que la participation de Mayotte est le résultat d’un consensus entre tous les représentants du monde sportif de notre région. Puisque les Mahorais veulent participer aux Jeux en délégation à part entière, alors l’Union des Comores a accepté un compromis calqué sur ce qui existe aux Jeux olympiques pour permettre aux Mahorais d’exaucer leur vœu. Mayotte étant un territoire faisant l’objet d’un différend entre deux États, alors la délégation de Mayotte doit défiler derrière le drapeau des Jeux et c’est l’hymne des Jeux qui est joué en cas de victoire mahoraise. Concernant Mayotte, la Charte des Jeux stipule qu’« en toute occasion et cérémonie nécessitant l’utilisation d’un drapeau, elle utilisera celui des Jeux et n’arborera aucun symbole de l’État français (hymne et drapeau) ».
Contrairement à La Réunion, la France ne peut imposer sa volonté à Maurice sur ce point. Cela veut donc dire que la Charte des jeux ne sera pas piétinée. Par conséquent, le règlement s’appliquera, et tout se passera bien pour ces 10e Jeux des îles de l’océan Indien.
M.M.
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