La Coupe d’Afrique des Nations

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se neutralisent à Cabinda

13 janvier 2010

La Coupe d’Afrique des Nations a commencé aussi dans la ville de Cabinda. Après le retrait du Togo, il ne reste que trois équipes en lice dans ce groupe.

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso n’ont pu se départager lundi au stade Chiazi de Cabinda lors de la première journée du Groupe B de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2010 qui a débuté dimanche en Angola.
Mais les Ivoiriens peuvent se mordre les doigts pour avoir raté un grand nombre d’occasions lors de la première mi-temps qu’ils ont totalement dominée.
Au coup de sifflet final, le sélectionneur des “Eléphants”, Vahid Halilozic, avait du mal à cacher sa déception.
« Nous avons fait un bon match, mais le Burkina a refusé de jouer », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse d’après match, déplorant le manque de réalisme de ses joueurs.
Il s’est défendu de tout complexe de supériorité de ses joueurs qui, selon lui, ont beaucoup souffert de la chaleur.
Le coach ivoirien se projette déjà sur le prochain match, contre le Ghana, qu’il va falloir gagner.
Halilozic se rassure, estimant que son équipe a son destin entre les mains.
Son adversaire du jour, le Portugais Paulo Duarte, s’estimait très satisfait de la prestation de ses hommes.
« Je restais sur deux défaites et huit buts encaissés devant la Côte d’Ivoire », a-t-il rappelé pour expliquer la tactique défensive de son équipe.
« Il fallait stabiliser l’équipe psychologiquement. A Abidjan, j’avais fait un bon match et encaissé cinq buts, aujourd’hui, je n’ai pas fait un grand match, mais j’ai gagné un point », a-t-il dit.
Selon lui, son équipe a préservé ses chances de qualification pour les quarts de finale.
« Si la Côte d’Ivoire perd contre le Ghana, un nul nous suffira pour passer », calcule-t-il déjà.
Dans ce groupe à trois après le retrait du Togo, la marge de manœuvre des équipes est très réduite. Un mauvais résultat est presque synonyme d’élimination.


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