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La particularité du football pro
23 juin 2005
Les championnats européens de football sont tous achevés. Avant que ne débute la nouvelle saison, la période est à celle des transferts. Il est question de départs et d’arrivées mais aussi de salaire. Qu’il s’agisse de celui de Beckham ou d’un joueur de D2, l’adjectif usuel pour qualifier ce qui est versé est ’indécent’.
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Qu’on le veuille ou non, le football professionnel est une activité qui génère de l’argent. La billetterie, les droits télé et le merchandising sont les trois sources principales des recettes. Pour mesurer la part perçue par les joueurs, il faut étudier le système dans son ensemble.
La particularité du football est qu’il rétribue en priorité les employés situés les plus bas dans son échelle hiérarchique : les joueurs. À cela, une raison principale : l’économie, le marché rémunère la rareté. Le joueur, cheville ouvrière de l’entreprise football a réussi ce que ni Marx, ni les syndicats de travailleurs n’ont pu imposer :
- faire en sorte que le salarié soit considéré comme l’élément le plus important de l’entreprise ;
- permettre à chaque salarié de jouir pleinement des bénéfices issus de son travail, sans considérations liées au statut social ou la couleur de peau. Rappelons que le football est un des rares sports où l’on peut gagner beaucoup d’argent quelle que soit son origine contrairement à d’autres disciplines où l’appartenance sociale importe. Ceci est également dû au fait que le nombre d’acheteurs, les clubs, est important. Pour un joueur français de haut niveau, arrêt Bosman aidant, le nombre d’employeurs potentiels est d’une moyenne de quarante clubs pros (de première et de seconde division) multipliés par au moins dix championnats en Europe (France, Espagne, Portugal, Angleterre, Écosse, Allemagne, Hollande, Belgique, Suisse, Italie, Turquie). Sans compter les championnats étrangers (Japon, états arabes...) Soit, au total près de 500 acheteurs potentiels.
Le football est donc assez paradoxalement l’une des seules activités économiques où le capital est au service du travail, et non le contraire (l’introduction des clubs en bourse aurait pour effet de renverser cette tendance). Car c’est principalement au travers des joueurs que l’argent généré par le football est réinjecté dans l’économie.
Dans ces conditions, il est difficile de qualifier "d’injustes" les salaires des joueurs. Ils sont les responsables quasi exclusifs des bénéfices générés par leur activité et sacrifient leur jeunesse à une carrière d’une dizaine d’années qui les laissera sans aucune qualification pour les vingt-sept ou trente annuités restantes. De plus, le marché des joueurs de football est unique : il respecte quasiment à la perfection l’égalité des chances : on ne peut trouver une autre activité (sauf peut-être une autre discipline sportive comme le basket) qui donne leurs chances à un Laurent Robert, un Robert Pirès, un Michel Platini ou un Jan Koller.
Étant donnée l’extrême facilité avec laquelle on peut évaluer les compétences d’un joueur, on constate des différences importantes entre des travailleurs qui font pourtant le même métier. Mais le football assure dans la mesure de ses possibilités la solidarité entre ses travailleurs : répartition égalitaire des revenus d’un championnat, facilités économiques aux clubs relégués, prise en charge des chômeurs par l’UNFP, participation du football professionnel au financement du football amateur (même si le système n’est pas le meilleur possible) sont autant d’éléments qui gomment la loterie du talent au profit de la valorisation du travail. Sans doute faudra-t-il développer et perfectionner ce système pour améliorer le fonctionnement de cette économie.
Ceci étant, il faut être conscient que le système connaît des dérives (prix exorbitants des places, jeunes joueurs laissés tôt au bord du chemin, difficultés de recyclage, corruption, argent sale, inflation des droits télévisés...) Il n’en reste pas moins que dans le système tel qu’il existe, les salaires des joueurs peuvent se justifier.
Dernière remarque : à l’échelle de notre île, dans son contexte social et en regard du mode de financement des clubs (qui tirent l’essentiel de leurs revenus des subventions communales) l’analyse développée ci-dessus ne tient pas.
J. M.
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