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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
26 mai 2009, par
C’est pour répondre à une demande de la Direction de la Jeunesse et des Sports qui souhaitait mesurer le développement des pratiques sportives à l’échelle local que l’Insee a lancé une enquête sur le poids du sport dans l’économie réunionnaise. En s’appuyant sur des chiffres de 2006, on y apprend que le sport occupe une réelle dimension socio-économique avec près de 4.500 emplois salariés et des dépenses évaluées à plus de 280 millions d’euros.
L’importance de la pratique sportive sous toutes ses formes, l’exercice physique, le jeu, le loisir, la compétition, le spectacle n’est de nos jours plus à démontrer. À La Réunion, comme ailleurs, le sport est ainsi devenu une réalité économique avec ses propres enjeux éducatifs, sociaux et financiers. Fin 2006, environ 4.500 emplois salariés dépendent plus ou moins directement des activités de sport ou sont liés à la production et la vente de biens et services sportifs, soit plus de 2% de l’emploi salarié de l’île. Ces emplois sont plus souvent portés par le secteur public (55%) que par le secteur privé (45%). En effet, 2.500 salariés sont employés dans le service public, dont 900 recensés dans l’Éducation nationale. Près de 1.500 agents travaillent dans les différents services des sports des collectivités locales (surtout dans les communes). D’autre part, plus de 2.000 salariés travaillent dans le secteur privé pour 1.000 établissements sportifs. 68% des établissements sont des associations qui emploient 40% des salariés.
110 millions d’euros dépensés par les ménages réunionnais
En 2006, les ménages réunionnais ont dépensé 110 millions d’euros pour leurs activités physiques et sportives. Ils sont ainsi les premiers acteurs du sport sur l’île. C’est également le cas en France, mais avec une participation qui atteint 50%. Les collectivités locales et l’Etat arrivent en seconde position avec environ 30% des parts chacun. Puis viennent les entreprises qui contribuent à 1% seulement des dépenses sportives, soit 4 millions d’euros en sponsoring généralement. Le “budget sport” peut ainsi être estimé à 140 euros par habitant et par an (230 euros France entière). Avec 63,9 millions d’euros dédiés à l’achat de vêtements et de chaussures, le vestiaire des sportifs réunionnais reste le plus gros poste de dépenses sportives. Ce vestiaire est sans nul doute sous l’influence de la mode vestimentaire dite sportwear, bien présente sur l’île compte tenu de la jeunesse de sa population. Viennent ensuite les dépenses (34,5 millions d’euros) consacrées aux services sportifs et récréatifs comprenant entre autres les cotisations aux clubs et les cours de sport. Enfin, les coûts relatifs aux acquisitions d’équipements de sport, des balles de tennis au banc de musculation, s’élèvent à 11,6 millions d’euros. Globalement, le budget consacré au sport correspond à 1,1% du revenu disponible brut des ménages par habitant à La Réunion (1,2% France entière).
La Réunion reste un gros importateur de produits sportifs
Ces importations s’élèvent à 44 millions d’euros en 2006, une augmentation de 2% par rapport à 2005. Les faibles exportations (0,7 millions d’euros) se font le plus souvent vers Mayotte, et La Réunion n’est alors qu’un lieu de transit. Les chaussures de sports sont en valeur le poste d’importation le plus important avec 9,5 millions d’euros en 2006, même si ce dernier enregistre un recul de 4% par rapport à 2005. L’importation de bicyclettes et accessoires est, elle, en nette progression, passant de 6,4 à 7,7 millions d’euros. Les maillots de bains restent en valeur parmi les dix premiers types de produits importés.
SP (Avec “Insee Partenaires” – n°5 mai 2009)
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