Peut-on rire de tout ? Peut-on avoir un avis sur tout ? Donner un point de vue sur tout ?
C’est tout ou rien - ou rien du tout ou encore rien de rien comme dirait le grand Charles Aznavour qui est petit par la taille mais grand par le talent. Voilà, je m’égare déjà. Restons dans les rails. J’ai bien aimé ce premier rallye automobile 2006. Les rallyes automobiles ont un ou deux points communs avec le football. Les incertitudes de la “compét”, les accidents, sorties de route, pannes mécaniques dès les premiers virages. Au foot, les blessures, les exclusions, les poteaux et barres rentrants et sortants sont pénalisants. Autrement, en sport automobile, un petit du groupe N “y totoche” rarement un gros Turbo WRC...
En football Calais, Nîmes... ont été et peuvent être en Finale de Coupe de France en battant des équipes de L1, L2. "Ballon lé rond."
Bravo les anciens : Ardouin, Ricquebourg, les jeunes loups confirmés Olivier Payet, Prugnieres et les frères Assing Bertrand et Jimmy et les nouveaux loups Farouk Moullan malchanceux et tracassé par le coma de son père et endeuillé par son décès depuis jeudi dernier. Mezino le sudiste "a la classe" note le journaliste du “Quotidien”.
Sympathie et encouragements pour les malchanceux. Rendez-vous à Saint-Joseph au mois de mai pour le rallye de l’ASA.

Championnat 1ère division D1 Peï.

Ça y est c’est parti, malgré le chik, les pluies de Diwa et autres freins démoustificateurs. Les premiers chocs footballistiques ont eu lieu ici et là, sans grosse surprise. À la 26ème journée, fin novembre 2006, les derniers de la 1ère journée seront-ils premiers ? c’est possible ! En tout cas les premiers ne seront pas les derniers. C’est une grosse certitude.
Comment les clubs ont-ils vécu ces déplacements sur le plan purement kilométrique et temps, passé sur les réseaux routiers, avec cette fermeture de la route en corniche qui pénalise aussi les sportifs en général. Les plus longs trajets furent effectués par la JS Saint-Pierroise qui avait le choix entre le Grand Brûlé ou les Plaines pour aller à Bras-Panon, visiter les promus de la Gauloise.
Pendant ce temps, le Saint-Denis FC se dirigeait vers la Ravine des Cabris par les Plaines sûrement. Trajet plus sinueux certes, mais moins long que par Saint-Philippe. La Saint-Pauloise ne rencontra pas de difficultés majeures à venir dans le Sud Sauvage, en début d’après-midi, dimanche dernier. Les autres matchs nécessitèrent que des courts trajets, d’où l’appellation "derby".
Cette semaine pour la 2ème journée, seule la Saint-Pauloise aura un casse-tête à résoudre pour rejoindre Saint-Denis. Quelle route emprunter ? A quelle heure faudra-t-il partir ? Collation ou repas ? Peut-être les deux, selon que l’on jouera samedi ou dimanche.
De toutes les manières, les clubs utiliseront, le temps de la fermeture de la route du littoral, un peu plus que d’habitude, la belle route transversale Plaine des Palmistes - Plaine des Cafres et aussi le Grand Brûlé. À qui la faute ? Sûrement pas celle du président de la LRF, encore que par les temps qui courent, des boucs émissaires peuvent être désignés assez facilement.
Pour en finir avec le... foot. Il a manqué 5 minutes aux Lyonnais pour éliminer ces Milanais, terriblement réalistes, puissants, pragmatiques et... talentueux. À San-Siro, "nous la gagné notre sirop". À un partout, l’entraîneur Carlo Ancelloti et le président nationaliste de l’AC Milan, Sylvio Berlusconi faisaient presque pipi dans leur pantalon, au même moment où Michel Aulas et Gérard Houllier espéraient, rêvaient de la demi-finale. Au bout du compte, un match de foot dure 90 minutes et 3 ou 4 minutes supplémentaires. Malheureusement, au coup de sifflet final, on retiendra l’image du coach Carlo Ancelloti qui rit et celle de Berlusconi qui jouit à la Mussolini et en face, notre Gérard Houllier, qui souffre dans la dignité et Michel Aulas, le président persévérant, aux commandes de l’OL depuis 1987, quadruple champion de France d’affilée, s’affaler dans son fauteuil en soufflant hélas trois fois hélas, (trois fois éliminé en quart de finale de la Ligue des Champions).
Cruel dénouement, cruel football de compétition, cruelle souffrance du plus beau jeu des hommes. La finale à Paris ce sera pour une autre fois !
Là-dessus, je ferme mon stylo. J’aurais aimé donner mon point de vue sur le CPE, mais ça sent le... sapin.
Pourquoi pas évoquer le martyr de Sohane, notre petite sœur de banlieue, immolée par des petits cons sans repères, mais avec leurs règles de petits gangs, de petites frappeurs, de petites bandes, de petits clans, applaudis par les gars de leur cité pendant la reconstitution. Quelle honte !
Comment arrive-t-on à cette haine qui transforme des jeunes en bourreaux, comment ne pas penser au drame de Saint-François. Pourquoi, pourquoi tant de méchanceté, de haine, de colère ? Toutes les familles, après le drame, pleurent les personnes disparues et pour celles qui sont en prison.
Transmettre nos biens à nos enfants, c’est évident ; mais transmettre les valeurs du Bien, c’est nécessaire aussi.
D’autres sujets auraient pu, modestement être évoqués et traités :
o L’argent pourrit-il le sport et le football en particulier ?
o Le racisme dans le football professionnel stigmatisé par la FIFA : qu’en est-il à La Réunion ?
o Quand on est président de la République, des Régions, des Départements, de sociétés, d’associations, le pouvoir de la fonction présidentielle enivre parfois. Rend-il fou ?

Goulam Gangate