
Surpopulation carcérale : des propositions faites qui ne convainc pas
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10 juillet 2008
« J’ai fait du chemin, c’est sûr. Je courais à travers le désert pour sauver ma vie, et maintenant je cours pour le plaisir ». Le "Chicago Tribune" adore Lopez Lomong. Comme la plupart des médias américains qui racontent inlassablement la terrible histoire de cet athlète qui représentera les Etats-Unis aux JO de Pékin dix-sept ans après avoir été enrôlé de force en tant qu’enfant soldat au Darfour.
Lopez Lomong a été capturé par l’Armée populaire de libération du Soudan à l’âge de 6 ans dans son village natal de Kimotong. Il a passé trois semaines chez les rebelles à voir ses amis mourir de faim et de maladie avant de réussir à fuir avec quelques adolescents de son village. S’ensuivit la première course du garçonnet. Elle dura trois jours à travers le désert. « Nous avons couru et couru et couru et couru... », raconte-t-il à "ESPN The Magazine". Jusqu’à la frontière kenyane, où le jeune Lopez fut envoyé dans le camp de réfugiés de Kakuma. « Bien que j’aie été séparé de mes parents, j’ai eu de la chance », a confié l’athlète à "USA Today". « Des milliers de garçons ont été mangés par les animaux sauvages ou tués par des milices armées dans leur fuite. »
Dans un camp de réfugiés
Lopez Lomong a passé dix ans à Kakuma. Dans le dénuement le plus total, mais avec la chance de pouvoir se rendre à l’école. A 16 ans, le jeune Soudanais est persuadé de finir sa vie dans le camp, loin de sa famille, quand une association catholique d’aide aux réfugiés débarque et le choisit pour démarrer une nouvelle vie aux Etats-Unis. Chez Robert et Barbara Rogers, à Tully, une ville blanche de classe moyenne supérieure, dans l’Etat de New York.
Le couple a entendu parler du programme "Les garçons perdus du Soudan" par son Eglise. L’opération a rapatrié aux Etats-Unis 3800 enfants, avant d’être arrêtée après le 11 septembre pour des raisons de sécurité.
« Quand Lomong est arrivé, il était tellement traumatisé qu’il n’était pas sûr de pouvoir nous faire confiance », raconte Robert Rogers. « Nous devions sans cesse le rassurer et lui répéter que notre maison était sa maison. » Ne sachant pas ce qu’est un interrupteur, l’adolescent passe ses premières nuits avec la lumière allumée.
L’entraîneur d’athlétisme de l’école de Tully entend parler d’un garçon qui fait le tour de la ville en courant pour tuer le temps. Il le convainc de rejoindre son équipe en lui promettant un training brodé à son nom. « J’étais content parce qu’en Afrique, si vous avez votre nom sur votre pull, vous êtes une personne importante », raconte Lopez en riant. Cette année-là, il s’illustre dans le Championnat de l’Etat de New York. Avant de passer aux choses sérieuses à l’université du nord de l’Arizona. Il se spécialise alors sur 800 mètres et 1500 mètres et étudie l’hôtellerie dans l’espoir de relancer le tourisme dans son pays d’origine. Parallèlement, il obtient la nationalité américaine. L’an passé, le coureur a remporté le prestigieux Championnat universitaire américain indoor sur 3000 mètres et le Championnat extérieur sur 1500 mètres, avant de signer avec Nike et de passer professionnel.
Un message à Pékin
Lopez Lomong a retrouvé la trace de sa famille un an après son arrivée aux Etats-Unis. Il est allé la revoir au Kenya et lui envoie 200 dollars par mois.
Le jeune garçon qui n’aimait pas parler de son enfance court maintenant pour le "Team Darfour", un groupe de 250 athlètes qui tente d’utiliser les JO de Pékin pour demander à la Chine de faire pression sur le gouvernement soudanais afin que cessent les violences au Darfour. « Je dirai que la Chine ne doit pas soutenir le gouvernement soudanais qui tue des gens innocents », annonce résolument l’athlète, qui ne court plus pour sauver sa vie mais aimerait bien protéger celle des autres
Julie Conti, "Le Temps"
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