Surf : Rip Curl Search WCT

On glisse à Saint-Leu

13 mai 2005

Comptant parmi les 12 étapes du championnat du monde WCT de Surf, le Rip Curl Search aura lieu du jeudi 23 juin au lundi 4 juillet à Saint-Leu. Les 44 meilleurs surfeurs du monde dont Kelly Slater, Sunny Garcia ou encore Joël Parkinson, seront présents. Mais la grande innovation de ce grand moment de sport sera la mise en valeur de La Réunion et de sa culture grâce à un village péï installé sur le site de la compétition.

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"Le Rip Curl Search correspond à la philosophie du surfeur toujours en quête de la vague parfaite et par conséquent d’autres horizons et d’autres cultures", explique Arnaud Devarne, de Rip Curl. "L’idée est de faire découvrir la culture de la région où a lieu la compétition. On ne vient pas uniquement surfer, on vient aussi connaître les personnes qui vivent sur place, d’où le lancement pour la première fois cette année du Rip Curl Search (recherches en anglais - ndlr)", note Stéphane Hartmann de Rip Curl.
C’est La Réunion et "la gauche mythique de Saint-Leu" qui vont inaugurer cette nouvelle "manière" de surfer, "où l’on s’adresse à un public de surfeurs mais également à un public généraliste", souligne Stéphane Hartmann. Il ajoute que 30 destinations étaient en lice pour accueillir ce nouveau concept. C’est donc Saint-Leu qui a finalement été retenu.
Dans ce cadre, la compétition va s’articuler autour de 5 villages installés sur le front de mer saint-leusien. Le village WCT, le village environnement, "car la sensibilisation au respect de la nature fait partie de l’esprit surfeur", le village marmaille, une halte garderie, le village Sprite avec démonstration de skate et de BMX et enfin le village péï. "En collaboration avec différentes associations de Saint-Leu, nous allons profiter du passage de la cinquantaine de journalistes internationaux pour présenter au monde les multiples facettes de la culture réunionnaise", note Marie-Chocolat chargée de la promotion de ce village.
Tout au long de la dizaine de jours de compétitions, différents spectacles et animations seront proposés gratuitement au public.
La compétition à proprement parler réunira 44 des meilleurs champions mondiaux et 4 "wild card" (invités) dont peut-être un Réunionnais. Le mercredi 22 juin en effet, des pré-qualifications opposeront 8 surfeurs Réunionnais à une sélection de 8 surfeurs internationaux. Le meilleur de ces 16 compétiteurs recevra une "wild card" et pourra ainsi jouer dans la cour des 44 champions.
La compétition est dotée de 270.000 dollars dont 80.000 seront attribués au vainqueur.
C’est la première fois depuis 1996 qu’une épreuve de championnat du monde aura lieu à Saint-Leu "en parfait accord avec les élus et surtout avec les surfeurs locaux", note Stéphane Hartmann.


An plis ke sa

La commission permanente de la Région s’est réunie mardi dernier sous la présidence de Catherine Gaud, 2ème vice-présidente de la Région Réunion. Nous vous publiions le compte-rendu hier, voici en bref, d’autres sujets qui ont été débattus.

o Pierrefonds
La Région participera à hauteur de 152.525 euros au budget du syndicat mixte de Pierrefonds. Celui-ci, composé des 11 communes du Sud, du Département et de la Région, a pour objectif en 2005, d’engager les travaux d’allongement et d’élargissement de la piste et la création de parkings pour les avions.

o Aides à la culture
Afin de démocratiser le spectacle vivant, et dans le cadre du contrat de plan, les élus de la commission permanente ont octroyer des subventions à la salle de spectacle Georges-Brassens des Avirons, au théâtre de l’Étang-Salé et la Compagnie des Alberts (Avirons) pour une résidence d’artistes. Le montant global de ces trois opérations s’élève à 35.149 euros. Par ailleurs, les élus ont aidé les acteurs culturels (animation, patrimoine, arts plastiques, théâtre, musique, danse, audiovisuel, livres), pour mener à bien leurs actions de formation, l’organisation de festivals, ou leur programme d’activités.

o Tram-Train
Dans le cadre des études menées pour la construction du tram-train, une mission complémentaire a été décidée. Il s’agit de mesurer les temps de parcours routier sur les différents arcs, afin d’avoir une meilleure connaissance de la vitesse réelle des flux de circulation, dans les différentes situations journalières, saisonnières ou atmosphériques. Ces éléments permettront au maître d’ouvrage d’évaluer leur évolution dans les mois et les années à venir, et de les extrapoler aux années de mise en service progressive du tram-train, ceci afin de rendre encore plus performant ce moyen de transport.


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