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Dimanche à 14 heures 50 sur Tempo : ’103éme édition de Paris Roubaix’
9 avril 2005
(Page 14)
Des pleurs, des larmes et du sang.
En direct depuis les routes du Nord, Tempo a choisi de nous faire vivre ce que Jacques Godet avait défini comme étant, "la dernière folie du sport cycliste", c’est la fameuse classique des classiques, Paris-Roubaix. Pour moi, le Paris-Roubaix c’est l’image des coureurs aux visages émaciés, couverts de boue, souffrant sur les soubresauts d’une route pavée, c’est des pavés luisant sous la pluie, c’est des chutes et des roues tordues, des cadres brisés, des pleurs, des larmes et du sang, le tout dramatisé par une télévision en noir et blanc qui rehausse l’image de ces héros, de ces forçats de la route. Cette grande classique c’est aussi les paysages du Nord, les terrils, le charbon, les usines sidérurgiques, les villes et villages aux maisons alignées, semblables, égales, où se dégage une odeur de café brûlé. Les héros de l’enfer du Nord ont pour noms : Fausto Coppi, Roger De Vlaeminck, Rik Van Looy, Janssen, Merckx, Museeuw, Francesco Moser, Henri Aucouturier, Rik Van Steenbergen : ils ont tous participé à la légende.
La petite histoire : l’enfer pavé de bonnes intentions.
Roger Lapébie a été destitué de sa victoire de Paris-Roubaix en 1934 pour avoir achevé l’épreuve sur le vélo d’une spectatrice, emprunté à quelques kilomètres de l’arrivée.
En 1943, malgré l’occupation allemande, le Paris-Roubaix réunit 120 concurrents et fait l’objet du tout premier reportage radio en direct.
À propos du Paris-Roubaix, Stephen Roche disait qu’il y a dans cette course "des types qui tueraient leurs mères pour gagner une place." Cela montre bien le surnom que porte cette course, "L’enfer du Nord".
Lors d’une interview, Marc Madiot dira : "J’ai un tel respect du passé, qu’en 1983, quand je me suis retrouvé en tête de Paris-Roubaix avec Moser, De Vlaeminck et Kuiper, je n’ai pas osé les relayer de peur de les faire tomber !"
La petite histoire (suite) : Au café du carrefour de l’Arbre.
Ce café mythique est de tous les Paris-Roubaix et les places sont chères pour venir ce jour-là y déguster une bonne bière, boisson favorite des gens du Nord. Ce sympathique bistrot du carrefour de l’Arbre (il n’y a plus d’arbre depuis bien longtemps) est le rendez vous des aficionados du Paris-Roubaix, on dit que la course se joue ici. En 1274 déjà, on y servait à boire, et depuis, même si la vie change, ce carrefour est un lieu sacré. Jean-Claude Vandriessche, depuis plus de dix ans, a racheté cette taverne flamande pour la modeste somme de 320.000 francs.
La trouée d’Arenberg.
Avec cette portion de 2 kilomètres 400 de pavés, on touche au mythe ! La trouée d’Arenberg est le passage le plus dangereux et le plus sélectif de ce grand classique, il n’est pas un coureur qui ne redoute cette route et c’est à cause de cette portion que "L’enfer du Nord" est devenu le surnom du Paris-Roubaix. L’édition 2005 n’empruntera pas la trouée d’Arenberg, le verdict est tombé, ce passage est trop dangereux. Les amateurs sont contrits et bien que le parcours conserve le même nombre de kilomètres pavés, la déception est bien là, le clou de cette course est supprimé. Les organisateurs ont assuré que l’année prochaine pour la 104 ème édition, cette portion sera de nouveau empruntée.
La grande Histoire du Paris-Roubaix.
Paris-Roubaix que l’on surnommait la "Pascale" est né le 19 avril 1896, soit le dimanche de Pâques. Il est 5h30 du matin lorsque les 100 concurrents professionnels et amateurs s’élancent du Bois de Boulogne. L’idée de cette course a germé dans la tête de deux riches industriels du textile roubaisien, Théodore Vienne et Maurice Perez. Le concept était que le Paris-Roubaix serve de répétition avant le départ de la reine des classiques de l’époque, Bordeaux-Paris.
Disputé jusque-là selon la formule des entraîneurs, des voitures, des motos et des vélos ouvrant la route aux concurrents, Paris-Roubaix exclut toute assistance extérieure à partir de 1910. C’est le début d’une fabuleuse épopée pour la classique de Pâques. À partir de 1923, la date de la course est changée. Dans le courant des années 60, l’itinéraire est sensiblement modifié pour lutter contre la raréfaction des secteurs pavés.
Malgré des conditions de course souvent difficiles, celui qui gagne Paris-Roubaix est certain de graver son nom à jamais dans le granite de la longue histoire du cyclisme. Paris-Roubaix c’est la course de tous les exploits mais c’est aussi le spectacle de la classe ouvrière qui pour un dimanche, se fabrique des émotions et des héros.
Palmarès des victoires par nations :
Belgique 48 ; France 31 ; Italie 10 ; Pays-Bas 4 ; Irlande 2 ; Allemagne, Luxembourg, Moldavie, Suisse 1
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Messages
20 août 2007, 23:15, par Martin
très bel article ! Juste une petite erreur : le surnom "enfer du nord" n’est pas dû aux trouées d’Arenberg mais à l’épique édition de 1919 que bien peu de coureurs terminèrent qui traversaient les paysages et les routes ravagées par la grande guerre.