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Entretien avec Raymond Lauret
1er mars 2005
Au moment où le Mouvement sportif français cherche sa voie, notre île semble avoir déjà choisi d’anticiper sur ce que sera demain, avec la décentralisation...
(Page 8)
Interrogé en direct sur RFO mercredi dernier par Christian Anicet dans l’émission “Les étoiles du Sport 2004”, Raymond Lauret a mis l’accent sur le rôle que les établissements publics de coopération intercommunale (E.P.C.I.) pourraient peut-être être amenés à jouer en matière de développement du sport.
Pour le conseiller régional délégué aux sports, les Communautés d’agglomération ne pourront pas éviter, à plus au moins court terme désormais, la compétence sport. Nous vivons pleinement à l’heure d’une décentralisation voulue par la République et qui repose sur une régionalisation qui, pour ce qui concerne notre île, a pour cadre une région monodépartementale. Et l’un des objectifs forts qui ont mené à l’émergence des Communautés d’agglomération, c’est le souci qui s’exprime entre communes riches et communes pauvres d’"une nécessaire solidarité dans la recherche d’une indispensable complémentarité".
La suggestion de Raymond Lauret a besoin d’être explicitée, tant le sujet sur lequel son court propos de mercredi dernier est nouveau dans le Landerneau du mouvement sportif réunionnais. D’où l’interview réalisée par notre collaborateur Manuel Marchal :
o Mercredi soir, Christian Anicet vous interroge sur l’importance des dirigeants bénévoles dans le sport et vous portez votre réponse sur l’intercommunalité. C’est un langage de sportif, un contre-pied...
- R. Lauret : ...ou un petit pont ! Christian m’avait posé l’an dernier, dans les mêmes circonstances, la même question. Je n’allais pas me la ramener avec la même réponse. D’autant plus que l’on peut penser que tout a été dit sur l’importance inestimable du poids du bénévolat dans le sport français et réunionnais. Rappelons que ce poids est évalué à 300 milliards de francs. Face au 0,19% du budget de l’État dévolu au Sport, il n’y a pas photo.
Je crois qu’il importe aujourd’hui de prendre conscience tant au niveau des établissements de coopération intercommunale, que dans les rangs du monde sportif lui-même, que cette caractéristique de notre système de vécu du sport, qui repose, et il faut s’en féliciter, sur un bénévolat incontournable et omniprésent, ne peut ignorer la coopération intercommunale.
L’intercommunalité, c’est l’expression d’une nécessaire solidarité dans la recherche d’une indispensable voire évidente complémentarité entre communes dites riches et communes dites pauvres.
Regardez la CINOR et les communes de Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne qui la composent. Elles constituent un même bassin de population, un même bassin d’habitation, un même bassin de vie. Le foncier que l’on ne trouve peut être plus sur Saint-Denis est disponible à quelques minutes de là... Et les habitants n’ont pas attendu que les institutions décrètent l’intercommunalité pour faire vivre, dans les pratiques journalières et permanentes, cette osmose des situations.
J’habite ici... je travaille là... Je ne me pose plus de questions et je ne suis pas gêné d’aller au cinéma ou au stade dans la commune voisine, là où le marché forain propose les fruits du travail des agriculteurs de mon quartier...
o Et en matière de sport ?
- R. Lauret : Les populations, là encore, ont tracé le chemin. Savez-vous que le club de gymnastique du Port, l’U.S.P.G.S.A., compte plus de la moitié de ses effectifs pratiquants et dirigeants qui n’habitent pas la commune ? Bien avant que les politiques “inventent” le T.C.O., les Possessionnais et les Saint-Paulois avaient écrit l’avenir.
Plus évident encore, si j’ose dire : un jeune scolaire de Trois Bassins serait-il condamné à ne jamais nager, puisque le budget de sa commune n’a pas les moyens de payer le prix du fonctionnement d’une piscine ? Et que l’on ne vienne pas reprocher au Maire du lieu, ce manque. Pierre Heideger ou tout autre serait irresponsable s’il exposait les contribuables de sa commune à une telle dépense.
L’intercommunalité doit pouvoir corriger l’inégalité de fortunes des uns et des autres.
o Le Mouvement Sportif est-il conscient qu’il y a là un vaste chantier est qu’il est au premier chef concerné ?
- R. Lauret : Il nous appartient de créer les conditions pour que cette réalité de demain soit perçue dès maintenant.
Nous nous y employons. À plusieurs reprises, j’ai participé à des réflexions sur l’importance de l’intercommunalité dans la définition de nos politiques sportives.
Vous n’ignorez pas que le T.C.O. travaille sérieusement sur le sujet. Le cabinet Amnyos a été mandaté pour accompagner ses élus dans la démarche. Il y a une dizaine de jours encore, plusieurs séances de travail ont permis à plusieurs dizaines d’hommes et de femmes de mesurer la longueur du chemin déjà parcouru dans ce sens et ce qui reste à réaliser. Ça avance.
À La Région, nous y sommes tout autant attachés. Des responsables d’E.P.C.I., je pense ici plus particulièrement à Stéphane Fouassin et Bruno Pajany de la CIREST, se sont montrés particulièrement attentifs à cette façon nouvelle de poser une problématique. Comment concevoir nos politiques de circuits cyclables, de formation, de préparation au haut niveau, d’équipements structurants, si nous ne faisons pas l’effort de reculer les limites de nos communes. Une piste cyclable sur le TCO n’a de sens que si elle embrasse sur le littoral l’ensemble des communes qui le compose et, sur les Hauts, que si elle relie la Petite-France de Saint-Paul à la Chaloupe et au Plate de Saint-Leu en passant par Mont-Vert et la Grande Ravine de Trois Bassins.
o Le monde sportif est-il prêt à s’investir dans une telle démarche ? Ne considère-t-il pas que c’est là la responsabilité des politiques ?
- R. Lauret : Ce mardi 1er Mars se tient au siège du C.N.O.S.F. (NDLR : Comité National Olympique et Sportif Français) un séminaire voulu par la “Mission développement” de cet organisme et son président, Monsieur Denis Cheminade.
Autour de la restitution d’une longue enquête menée auprès des fédérations sportives françaises sur le développement territorial, le débat portera sur “Les politiques fédérales et les politiques territoriales : quelles pratiques ? quelles attentes vis-à-vis du mouvement olympique ?”
Pour faire court, face à la tendance qui, à terme, risque d’excuser les tensions entre politiques de dialogue et de convergences recherchées et aboutir à une “dislocation” du sport local, la voie proposée est une évolution des politiques fédérales pour mieux se nourrir et s’articuler aux politiques territoriales.
Et c’est le mouvement sportif français qui s’interroge ici. Que le C.N.O.S.F. et Denis Cheminade aient demandé au bureau d’étude Amnyos de mener l’enquête, voilà qui devrait nous inciter à penser quand, pour nous accompagner dans notre démarche réunionnaise, nous avons choisi Amnyos.
En tout cas, je suis de ceux qui croient qu’il nous faut activer l’anticipation. Je ne dirai pas, qu’à La Réunion, nous sommes en avance sur bien des régions de France dans cette anticipation. Je mesure l’ampleur de notre tâche à tous, institutions politiques et mouvement sportif réunionnais, si nous voulons coller à ce qui est désormais inévitable.
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Messages
20 février 2007, 16:23, par Nathalie
Je profite de ce forum pour vous poser DEUX questions :
Stagiaire missionnée sur l’attractivité de la piscine municipale de Cenon (33150), je me demande en quoi sa gestion confiée à une EPCI pourrait accroitre la fréquentation du public ?
La piscine est située sur le territoire d’Artigues (limite de Cenon), laquelle n’a pas de piscine propre. D’autre villes limitrophes ne possèdent pas non plus de piscine municipale (Floirac...).
Mise à part cet état des lieux rapide, je vous demande à quel niveau doit s’effectuer mon constat pour développer cette proposition de gestion intercommunale ?
Si vous avez du temps à me consacrer, je vous donne mon mail pour répondre : [email protected]
Sinon, merci quand même pour la lecture !