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Traversée de l’Océan Indien en planche à voile
9 juin 2006
Raphaëla Le Gouvello a terminé sa traversée de l’Océan Indien en planche à voile. La véliplanchiste a franchi la ligne virtuelle d’arrivée hier à 10 heures au large du Barachois à Saint-Denis. Elle s’est ensuite dirigée vers le port de la Pointe des Galets. Après avoir fait une ultime chute dans l’eau, elle a touché la terre ferme à la darse de plaisance à 14 heures 33. La sportive avait pris la mer le 9 avril dernier à Exmouth en Australie.
La véliplanchiste Raphaëla Le Gouvello a conclu hier sa traversée de l’Océan Indien en planche à la voile, sans assistance. Elle avait quitté Exmouth en Australie le 9 avril dernier. Il lui a fallu 59 jours pour accomplir cet exploit. Elle est la première à l’avoir réalisé. La sportive a franchi la ligne virtuelle d’arrivée hier à 10 heures au large du Barachois. Elle a ensuite été tractée jusqu’au port de plaisance de la Pointe des Galets par Zodiac de la Marine nationale. Elle a touché la terre ferme à 14 heures 33.
Des dizaines de bateaux et des centaines de personnes sont là pour assister à l’événement. Dans le public, 200 écoliers laissent éclater leur joie. Scolarisés à l’école Léon Dierx de Saint-Denis et à l’école Françoise Dolto du Port, les enfants ont suivi, par Internet interposé, le parcours de la sportive.
Raphaëla Le Gouvello les salue, leur envoie des baisers et demande au bateau qui la remorque de faire un tour complet de la darse pour saluer le public venu la féliciter.
"Bon retour dans le monde des terriens", lui souhaite Jean-Yves Langenier, maire du Port. Dans un message lu par le préfet Laurent Cayrel, le président de la République Jacques Chirac s’enthousiasme : "je tiens à saluer le courage et la force mentale exceptionnels qui ont été les vôtres. Bravo ! Superbe exploit ! C’est fantastique !".
La sportive a les traits tirés. Elle est aussi très émue. C’est ensuite avec beaucoup d’humilité qu’elle dira : "merci de votre accueil. Grâce à vous, je suis en train de vivre un instant magique". C’est toujours avec autant d’humilité qu’elle racontera ensuite ses 59 jours de mer. De ces moments où "à bout de fatigue, je me disais “j’arrête pour aujourd’hui”. Demain est un autre jour, les choses iront sûrement mieux et effectivement, cela allait mieux". Elle parle aussi de "la super pêche" qu’elle avait au départ de l’Australie, du "gros grain" qu’elle a dû essuyer peu de temps et qui l’a "mise à la rue, pour ne pas dire en situation de survie". Toute la traversée, raconte encore Raphaëla Le Gouvello, a été caractérisée par cette succession de "changement de rythme". Souvent, dit-elle, "j’ai fait le gros dos et j’ai laissé passer les petits mouvements d’humeur de l’océan Indien qui par ailleurs a été très bon avec moi". La véliplanchiste a un seul regret : ne pas avoir vu beaucoup de faune marine. "Mais cela ne signifie pas nécessairement qu’il y a un appauvrissement de cette zone puisqu’elle est de toute façon réputée assez désertique", commente-t-elle.
La démarche encore un peu hésitante après 2 mois passés en mer, Raphaëla Le Gouvello affirme en avoir fini avec les traversées en solitaire. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elle range définitivement sa planche à voile : "je continuerai à en faire et cela laisse la porte ouverte à beaucoup d’autres projets". Elle dit ainsi vouloir s’investir dans la défense de l’environnement et plus globalement du développement durable.
Rappelons que Raphaëla Le Gouvello a déjà traversé l’Atlantique (2000), la Méditerranée (2002) et l’océan Pacifique (2003).
"Raphaëla a refait sur une planche
la route des lointains ancêtres de la région de l’Océan Indien"
L’émotion ressentie par la foule présente à l’arrivée de Raphaëla Le Gouvello, hier après-midi au Port, avait aussi une dimension historique. En effet, comme nous l’a dit une jeune portoise, particulièrement émue, venue accueillir la véliplanchiste sur les quais du port de plaisance, "Raphaëla a refait sur une planche la route de nos lointains ancêtres". La traversée de l’Océan Indien d’Est en Ouest.
Des plantes et un patrimoine culturel
Interrogé à ce sujet par “Témoignages”, Prosper Ève confirme qu’une partie des lointains ancêtres venus de l’Est de l’Océan Indien est arrivée dans la région en empruntant sensiblement le même parcours que Raphaëla Le Gouvello. "Ces ancêtres sont venus d’Austronésie, c’est-à-dire des îles situées au Nord de l’Australie, comme les Philippines, l’Indonésie, la Malaisie, et de l’Asie du Sud-Est. Ils ont pris la direction de l’Ouest dans l’Océan Indien, où ils ont été portés par les vents et les courants marins jusqu’à Madagascar voire l’Afrique", déclare l’historien réunionnais.
Selon Prosper Ève, "ces migrations eurent lieu dès les 6ème et 5ème siècles avant Jésus-Christ. Ils ont emporté avec eux des plantes comme des bananiers, du riz, de la canne, des cocotiers. Mais également leur patrimoine culturel, en particulier le culte des ancêtres. Cette culture religieuse était particulièrement forte chez nos premiers ancêtres malgaches venus à La Réunion comme esclaves".
"Des mines de recherches"
Tout cela ouvre de vastes perspectives de recherches pour les étudiants réunionnais spécialistes de l’Histoire. En effet, comme le soulignait Paul Vergès le 17 mai dernier, il y a beaucoup d’études à faire sur "les échanges qui ont eu lieu depuis des siècles et des millénaires dans l’Océan Indien".
"On peut se demander comment ils sont parvenus de l’Insulinde à Madagascar. (...) Il y a donc là des mines de recherches extraordinaires et ce sont les jeunes générations réunionnaises qui peuvent faire un pas capital", a conclu le Président de la Région.
Espérons que l’exploit de la grande navigatrice contribuera donc à la relance de ces travaux passionnants pour enrichir notre mémoire.
L. B.
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