
Surpopulation carcérale : des propositions faites qui ne convainc pas
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Coupe rugby et environnement
7 septembre 2007
La réalisation pour la première fois sur un événement de cette envergure d’un bilan carbone par l’Ademe est à souligner. 46.000 tonnes équivalent CO2 de gaz à effet de serre seront générées uniquement par l’organisation du tournoi, soit 8% des 570.000 tonnes équivalent CO2 émises au total en comptabilisant le déplacement et la consommation des spectateurs. Ce chiffre correspond aux émissions annuelles des Iles Samoa, pays participant à la compétition. Le déplacement des personnes est responsable de 84% des émissions.
Sur le plan des transports, le Comité d’organisation a privilégié le rail pour assurer les nombreuses liaisons sur le territoire français (transport des joueurs et des délégations). Concernant les carburants, le Diester 30 sera utilisé en région parisienne pour les véhicules Peugeot réservés aux invités officiels. En outre, l’accent a été mis pour promouvoir les modes de transport “doux” avec l’installation de parkings à vélos surveillés comme à Toulouse, Marseille et Montpellier. Les collectivités locales ont renforcé leur offre de transport en commun en adaptant des rotations et des dessertes sur les lignes existantes ou encore en mettant à disposition des lignes spécifiques à l’exemple des tramways de Nantes pour le stade de la Beaujoire ou de Bordeaux pour le stade Chaban-Delmas.
Sur le plan de la performance énergétique, la plupart des villes hôtes ont lancé des diagnostics sur leurs stades pour permettre de réduire durablement les consommations d’énergie. À cet égard, certains stades ont été équipés en installations solaires, tel est le cas pour le Stade du Manoir de Montpellier, le stade Geoffroy Guichard à Saint Etienne qui, sous l’impulsion de la Métropole, a été équipé de 2.600 m2 de panneaux solaires photovoltaïques, lesquels produiront plus de 200.000 kWh, soit la plus grande installation publique de France métropolitaine. À noter également pour le Centre National de Rugby de Linas-Marcoussis la mise en place d’une installation solaire thermique. D’autres stades ont lancé une étude de faisabilité relative à ce type d’équipement à l’image du Stade de France.
Parallèlement, le Comité d’organisation a travaillé à développer la collecte sélective des déchets dans l’enceinte et aux abords des stades qui sera effective dès la Coupe du Monde sur quelques sites comme à Marseille et pérennisée après l’événement. Par ailleurs, un soin particulier a été apporté aux supports de communication en optant pour du papier certifié PEFC, pour des encres à bases végétales et pour un imprimeur, labellisé Imprim’vert, qui assure la traçabilité du traitement des déchets dangereux.
Une Coupe du Monde et des joueurs engagés pour sensibiliser le public au respect de l’environnement
Le Comité d’organisation a intégré les principes promus dans le programme environnement au travers d’un module de formation des 6.000 volontaires et d’une charte d’engagement des équipes.
Dans le cadre du tournoi, une série d’actions de promotion des bonnes pratiques environnementales à destination de tous les publics sera déclinée sur l’ensemble de sa durée, dont notamment :
• Une campagne d’affichage mettant en scène des joueurs internationaux de rugby pour valoriser les éco-gestes du quotidien qui sera relayée par le Comité d’organisation et par les villes hôtes.
• Le passeport de l’eco-supporter en version française et anglaise parrainé par Raphaël Ibanez, capitaine du XV de France qui propose des réponses simples pour agir concrètement pour la protection de l’environnement, ce support sera diffusé très largement.
• Un conte écologique “Terre Ovale” à destination des plus jeunes est proposé par l’association Pachamama de Jean-François Tordo, ancien capitaine de l’équipe de France de rugby, ambassadeur pour l’Environnement auprès de la FFR, est diffusé par l’USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier Degré) dans plus de 1.000 écoles engagées dans l’opération Scolarugby).
Parallèlement, les villes hôtes ont également préparé des actions de communication d’accompagnement sous la forme d’exposition et de débats ou encore en proposant des produits issus du commerce équitable et de l’agriculture biologique.
Limiter l’impact des évènements sur l’environnement avec comme priorité la lutte contre le changement climatique
La création d’évènements est par nature éphémère, et du fait de la forte concentration de population qu’elles rassemblent, les manifestations culturelles, sportives ou professionnelles ont souvent un fort impact environnemental (consommation de papiers, flux de déchets, dépense d’énergie...).
Pourtant, il existe aujourd’hui des moyens de limiter cette empreinte négative (éco-conception des stands, papiers éco-labellisés, invitation virtuelle, vaisselle consignée ou lavable, choix de filière de recyclage...). Cette démarche a d’ores et déjà été adoptée par quelques précurseurs comme le Festival rock des Vieilles Charrues ou le Mondial de Hand-ball féminin 2007, mais aussi, cette année, la Techno-Parade qui s’engage pour l’environnement autour du slogan : “Fête la Planète”.
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