
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Etats-Unis/Cuba : retour à une politique de confrontation -5-
4 juillet 2017, par
La Maison-Blanche a annoncé un retour à une politique hostile vis-à-vis de Cuba, suscitant l’incompréhension au sein de l’opinion publique étasunienne. Un article de Salim Lamrani.
Le 16 juin 2017, au théâtre Manuel Artime de Miami, le Président des Etats-Unis a annoncé un changement de la politique étrangère vis-à-vis de Cuba. Sous les yeux de l’assistance, composée entre autres de vétérans de la Baie des Cochons auxquels il a rendu hommage, Donald Trump a prononcé un discours d’une hostilité sans précédent. Ressassant une rhétorique de la Guerre froide, il laisse présager un avenir sombre pour les relations bilatérales entre les deux pays [1]. (Voir « Une rhétorique de la Guerre Froide - Article de Salim Lamrani » dans Témoignages du 29 juin 2017)
Le 20 avril 2017, seize militaires à la retraite de haut rang avaient expédié un courrier au Lieutenant-Général H. R. MacMaster, conseiller à la sécurité nationale du Président Trump, le conjurant de préserver les relations avec Cuba :
« La poursuite de la normalisation des relations avec Cuba est importante pour la sécurité nationale des Etats-Unis et la stabilité des relations dans l’hémisphère occidental. La situation géographique de Cuba dans les Caraïbes et sa proximité avec les Etats-Unis en font un partenaire naturel et de haute valeur stratégique sur des questions de priorité immédiate comme le terrorisme, le contrôle des frontières, la prévention du trafic de drogue, la protection environnementale et la réponse aux situations d’urgence. En effet, des progrès substantiels ont déjà été réalisés durant les deux dernières années dans ces domaines, débouchant sur 22 accords entre les Etats-Unis et Cuba et une coordination pratique avec notre armée et les autres agences. Nous devons poursuivre et amplifier ces efforts. Assurer la stabilité économique de Cuba servira les intérêts de sécurité des Etats-Unis dans l’hémisphère occidental, en particulier au regard des défis auxquels font face nos voisins en Amérique latine. En développant le commerce et la circulation de l’information, nous donnerons les moyens au peuple cubain de mieux déterminer son propre futur. […] Au nom de la sécurité nationale, nous appelons nos leaders élus à poursuivre le processus de normalisation avec Cuba [2] ».
La politique hostile du Président Trump est d’ores et déjà vouée à l’échec. Depuis l’avènement de la Révolution cubaine en 1959, La Havane n’a jamais effectué la moindre concession sous la pression ou la menace. En l’espace de deux ans, Barack Obama a obtenu davantage de résultats avec Cuba en adoptant une politique basée sur le dialogue respectueux que tous ses prédécesseurs en plus de cinquante ans qui avaient opté pour une politique d’agression.
Il est une raison à cela. Les Cubains ne sont pas sensibles au langage de la coercition, du chantage ou de l’intimidation. Cela fait partie de leur idiosyncrasie. Cuba a toujours exprimé sa disposition à résoudre pacifiquement tous les différends avec les Etats-Unis, à condition que trois principes fondamentaux et non négociables soient respectés : l’égalité souveraine, la réciprocité et la non-ingérence dans les affaires internes. En un mot, le système politique, le modèle social et la politique étrangère de Cuba sont des compétences exclusives du peuple souverain de l’île.
Par ailleurs, il convient de souligner le caractère asymétrique du conflit qui oppose Washington à La Havane. Ce sont les Etats-Unis qui imposent des sanctions économiques contre Cuba depuis plus d’un demi-siècle, affectant gravement le bien-être des Cubains et constituant un obstacle majeur au développement du pays. Washington occupe toujours de manière illégitime la base navale de Guantanamo contre la volonté du peuple cubain. La loi d’ajustement cubain adoptée en 1966 par le Congrès stimule toujours l’émigration illégale et dangereuse, favorise le trafic d’êtres humains ainsi que la fuite des
cerveaux. Enfin, la politique de « changement de régime » toujours en vigueur viole les principes fondamentaux du droit international.
La politique hostile de la Maison-Blanche isolera les Etats-Unis sur le continent américain et à travers le monde. Elle n’obtiendra aucun résultat tangible. Elle réduira les échanges entre les deux pays, affectera à la fois les intérêts cubains et étasuniens et dressera un obstacle supplémentaire entre les deux peuples qui aspirent à entretenir des liens cordiaux, pacifiques et respectueux.
Salim Lamrani
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
Son nouvel ouvrage s’intitule Fidel Castro, héros des déshérités, Paris, Editions Estrella, 2016. Préface d’Ignacio Ramonet.
Contact : [email protected] ; Salim. [email protected]
Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel
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