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22 janvier 2019
Alors qu’Oxfam* vient de publier son rapport sur les inégalités dues aux largesses données aux plus riches de ce monde et particulièrement en France, le président Emmanuel Macron rassure 150 grands patrons à Versailles et fait campagne pour les européennes, d’après l’opposition.
Soucieux de rassurer les dirigeants des multinationales françaises et étrangères, Emmanuel Macron et son gouvernement ont expliqué durant une journée les réformes économiques et structurelles (fiscalité, travail, ...) mises en place et à venir. L’objectif du gouvernement : convaincre que la crise actuelle n’a pas d’impact sur la politique engagée.
En parallèle, Emmanuel Macron fait campagne pour les européennes de mai. Entre la promotion d’un environnement viable pour les grandes entreprises et des réunions "intimistes" dans certaines grandes villes du pays. L’opposition n’en démord pas, le président fait campagne sur les deniers de l’Etat.
Censé se poursuivre jusqu’au 15 mars, le débat est un moyen pour le gouvernement de répondre à des « questions essentielles » touchant à la fiscalité, aux services publics, à la transition écologique et à la démocratie et la citoyenneté.
Mais pour Emmanuel Macron, tous les changements à venir, dans le cadre de ce grand débat, ne remettront pas en cause sa politique économique, ni fiscale. Ce message a également été transmit aux 150 grands patrons réunis le 21 janvier au château de Versailles pour la 2ème édition de Choose France.
Ce rendez-vous annuel est censé promouvoir les investissements en France. Le président leur a fait savoir que ses réformes structurelles, comme celle du marché du travail, ne seront remises en cause par le débat, mais qu’il offrait l’opportunité de réfléchir à « une croissance plus inclusive ».
Acte X dans le tout le pays. Le Grand débat ne passe pas. « Enfumage ! » dénoncent plusieurs dizaines de milliers de gilets jaunes. De droite à Gauche, la manœuvre de diversion d’Emmanuel Macron est dénoncée. Selon eux, la seule raison de cet événement serait de gagner du temps et d’étouffer la colère.
Malgré tout, certains partis politiques, syndicats et associations sont prêts à jouer le jeu et entrer dans le débat. Cependant, des doutes persistent sur le compte rendu des échanges,son exploitation et surtout sa mise en place d’un point de vue administratif, législatif et politique.
Le président Les Républicains de l’Association des maires de France (AMF), François Baroin, animateur du grands débat, a indiqué qu’ils privilégieraient « toutes les remontées », souhaitant faire émerger la demande d’une « grande loi de décentralisation ».
Même son de cloche, de la part de Dominique Bussereau (ex-LR), président de l’Assemblée des départements de France (ADF), qui a annoncé que les principales associations d’élus présenteraient dans les prochaines semaines « une proposition commune de participation au débat ».
De son côté le gouvernement se complaît de ce foisonnement de propositions, se félicitant des quelques idées émergentes, d’après le quotidien Libération. D’autant plus qu’une enquête IFOP plaçait LREM, parti d’Emmanuel Macron, en tête (23 %) devant le Rassemblement national (21 %) aux élections européennes du 26 mai.
Pour l’opposition, les choses sont claires. Emmanuel Macron utilise le grand débat national pour faire campagne, à quelques mois des européennes. « On annonce un grand débat dans le pays, et ça se transforme en one man show du président. Il annonce un nouveau contrat avec la nation en avril, à un mois du scrutin européen, qu’il utilisera comme vote arbitre. Ce côté campagne électorale renforce la légitimité de nos critiques. C’est lui qui choisit les thèmes et lui qui décide. On est déjà à 14 heures de propagande, j’espère que le CSA en tiendra compte », a dénoncé Eric Coquerel, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis.
Face aux dénonciations des partis politique, le CSA a expliqué au quotidien 20 minutes qu’« a priori, les propos tenus par le président de la République, en raison de leur contenu et de leur contexte, pourraient être considérés comme relevant du débat politique national, et à ce titre, être décomptés, en application de la délibération du 22 novembre 2017 relative au principe de pluralisme politique dans les services de radio et de télévision ».
Mais les interventions du président ne devraient pas être décomptées pour les élections européennes, car la campagne n’a pas encore officiellement commencé. Aubaine pour Emmanuel Macron et son gouvernement, car comme l’a expliqué Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales et co-animateur du grand débat, les échanges seront renouvelés pendant ces deux mois.
« L’idée est d’avoir une à deux rencontres par semaine, en fonction de l’agenda international, et garder des rencontres qui soient à taille humain », a indiqué ce dernier. Pour Laurence Sailliet, porte-parole des Républicains, le coût des meetings de campagne d’Emmanuel Macron sont à mettre sur la table. Car le président ferait, selon elle, campagne pour les européennes avec l’argent de l’Etat.
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