
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Une scène du Centre dramatique national de l’océan Indien occupée par des travailleurs du spectacle
16 mars 2021, par
« Solidarité », c’est un mot qui raisonne souvent depuis le début de l’occupation de la Fabrik initié par la CGTR Spektak. Cette action vise à réveiller les consciences, afin de rapprocher le monde de la culture du peuple réunionnais en changeant de politique. Elle a aussi pour but de mobiliser contre les mesures prévues par le gouvernement qui ont pour objectif de précariser encore plus les travailleurs de la culture. Pour débattre d’une nouvelle politique culturelle rapprochant le peuple de sa culture, des débats seront organisés à la Fabrik vendredi 19 mars et samedi 20 mars à partir de 10 heures.
A l’initiative de la CGTR Spektak et d’un collectif de citoyens, la Fabrik est occupée. C’est une scène située à Saint-Denis, elle relève du Centre dramatique national de l’océan Indien, c’est-à-dire relevant de l’État via la Direction régionale de l’action culturelle. Il s’agit en effet d’interpeller l’État, notamment au sujet du projet de l’évolution de l’indemnisation du chômage. Le projet en préparation va encore réduire les droits des travailleurs du spectacle, et donc affaiblir encore plus le secteur de la culture. Quel peuple peut vivre sans culture ?
La CGTR Spektak est une organisation créée courant juin. La crise amplifiée par l’apparition de la COVID-19 a d’importantes conséquences pour le monde de la culture. Pendant le confinement, des artistes se sont retrouvés pour discuter en visioconférence. Ils ont fait ressortir des problématiques communes au milieu culturel. D’où la nécessité de s’organiser en syndicat pour alerter les institutions sur l’importance du dialogue social, et influer les politiques culturelles, en construisant une solidarité entre les acteurs du spectacle. Car loin de favoriser cette solidarité, le système dominant à La Réunion impose la division des travailleurs de la culture en les mettant en concurrence.
Analysant la situation, la CGTR Spektak constate que le modèle mis en place à La Réunion est une culture fortement dépendante des institutions. Ce modèle produit des prix trop chers pour accéder aux spectacles. La population ne se sent pas à sa place dans ces salles. Ceci renforce dans l’opinion l’idée selon laquelle la culture se passe dans la cour, et pas dans des théâtres. En conséquence, le public est restreint, donc l’économie de ce secteur l’est également. Ce sont souvent les subventions de l’État ou des collectivités qui paient le spectacle. D’où un cercle vicieux : comme le public touché n’est pas nombreux, les institutions baissent les subventions, ce qui aboutit à une concurrence entre les artistes pour tenter d’obtenir une aide publique pour monter un spectacle.
La CGTR Spektak estime qu’il est important de dépasser ses propres intérêts et de présenter des propositions pour changer ce système. Ces propositions ont été publiées dans un appel : « Solidarité èk tout bann travayèr ! »
L’occupation de la Fabrik est une réponse à un appel national. En France, le gouvernement a décidé la fermeture des théâtres, cinéma et salles de spectacles, privant plus de 60 millions de personnes d’accès à la culture, alors que pendant ce temps, les centres commerciaux ou les aéroports sont restés grands ouverts. En conséquence, les travailleurs du spectacle basculent dans la pauvreté. Au bout d’un an de ce régime, ils ont décidé de se révolter. Ce réveil prend la forme d’occupation de salles de spectacle transformées en lieux de débat. La première action de ce type eut lieu au théâtre de l’Odéon à Paris, soutenu par un texte : l’appel de l’Odéon.
La CGTR Spektak compte profiter de cet appel pour créer un événement. Le choix d’un centre dramatique national vise en effet à alerter sur l’impact de ces mesures restrictives de liberté.
L’autre dimension de l’action est d’interpeller les collectivités et l’Etat pour améliorer la politique culturelle. La CGTR Spektak veut que le dialogue social soit rétabli. Car manifestement, le gouvernement évite de discuter avec les corps intermédiaires comme les syndicats, alors que les syndicats sont représentatifs de la population.
Le syndicat souhaite aussi que la culture ne soit pas exclue du Plan de relance à La Réunion. En effet, de l’argent est censé arriver, qui va le distribuer et combien ira à la culture ? Quelle somme d’argent public sera-t-elle prévue pour rapprocher le monde culturel du peuple réunionnais, son principal financeur ?
Le syndicat met en garde contre d’inquiétants précédents. En effet, des sommes considérables ont été investies pour construire de grandes salles de spectacle avec des équipements pléthoriques et onéreux sans qu’une politique culturelle visant à utiliser efficacement ses outils ait été mise en place. La CGTR Spektak est prête à faire avancer ses idées quel que soit le pouvoir en place, et combattra les idées jugées mauvaises, comme c’est le cas de la « réforme » de l’assurance chômage.
Pour débattre de ces questions, la Fabrik sera un lieu de sobatkoz vendredi et samedi prochains à partir de 10 heures afin que des propositions largement partagées puissent émerger de cette prise de conscience : une nouvelle politique culturelle est nécessaire à La Réunion, pour rapprocher le peuple réunionnais de sa culture et donc œuvrer au réveil réunionnais.
M.M.
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