Missak Manouchian, apatride mais français par le sang versé
« Vous avez hérité de la nationalité française, nous, nous l’avons méritée. » La scène se passe à l’hôtel Continental à Paris, le 15 février 1944. S’appuyant sur les Brigades spéciales des renseignements généraux de la préfecture de police de Paris, les nazis sont venus à bout du « groupe Manouchian » qui, depuis deux ans, harcèle les troupes d’occupation. Les nouveaux maîtres de l’Europe se croyaient tout-puissants, mais voilà que, recourant à une tactique de guérilla urbaine rudement (…)