Jean-Michel Delaplace, enseignant-chercheur
« Nous voulons des négociations démocratiques qui tiennent compte des spécificités locales »
Que reprochez-vous à la loi Pécresse ?
- Alors, il y a plusieurs points. Il y a tout d’abord la réforme du statut des enseignants-chercheurs. Les critères des recrutements, des avancements de carrière, tout va changer ; de même, les dispositifs sociaux vont disparaître, ce sera au bon vouloir du président de l’université. La nouvelle loi donne les pleins pouvoirs au président. L’Etat est entré dans un système de délocalisation de beaucoup de ses compétences. Aujourd’hui, sur les 82 (…)