Yannick Bernardeau, porte-parole de l’intersyndicale de la CFDT-CFE, CGC, CGTR et SNJ
« Tous les salariés de Sas Le Quotidien soutiennent les bas salaires »
Quel a été l’élément déclencheur de cette grève ?
— Il s’agit de l’enlisement des Négociations annuelles obligatoires, qui ont débuté au mois d’avril. La Direction a refusé une hausse des salaires, dont les plus bas sont inférieurs à 1,4 SMIC. Nous avons donc déposé un préavis de grève à l’occasion d’une Assemblée générale, et l’avons fait savoir à la Direction. Par la suite, les dirigeants ont refusé de discuter de la revalorisation des salaires, et c’est à partir de là que nous avons (…)