Faire marcher les deux mondes
À La Réunion, un habitant sur deux est pauvre. Et le fossé qui s’étend entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas est tel qu’on a pu parler de « deux mondes ». Comprendre : à côté de l’exploitation “classique” — faire le plus de profit en payant les travailleurs le moins possible, le grand patronat et le pouvoir d’Etat organisent l’abandon complet d’une partie de la population.
A ceux-là, on enlève même le droit de travailler, on arrache la possibilité de vivre décemment.
On coupe le peuple (…)