Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis
1963 : cette année-là, sur ordre d’un représentant de l’État bien plus gouverneur que préfet, un Conseil général prenait une décision accablante pour l’avenir de La Réunion : la suppression, après 82 années de fonctionnement, du chemin de fer inauguré en 1882.
Fondement de cet acte de destruction : l’idéologie. Aux yeux des forces qui, à Paris et à La Réunion, orchestraient la fraude électorale et la répression coloniale, le chemin de fer apparaissait avant tout comme un nid de (…)