Sans vergogne
« Droite décomplexée ». C’est le doux euphémisme par lequel la presse a pris l’habitude de qualifier les outrances, la démagogie et les provocations systématiques qui caractérisent l’exercice du pouvoir sarkoziste. Il y a eu les « karcher », « la racaille », le « casse-toi pov’ con » du patron de l’Élysée. Il y a eu les multiples propos injurieux de ses suivants, le « salope » de Devedjian, les « tontons macoutes » de Frédéric Lefebvre, le racisme rigolard de Brice Hortefeux.
Mais par-delà (…)