La peur du jeune
C’est lorsque la jeunesse ne crie plus sa révolte, écrivait le poète, que le monde se met à trembler. Le monde, alors, peut se rassurer : sur tous les continents, les jeunes ruent dans les brancards de sociétés qui les briment, les bloquent, leur interdisent d’exister. En Égypte, en Tunisie, mais aussi en France, la jeunesse exige le départ de ceux qui incarnent des systèmes dont les valeurs sont à l’inverse des siennes. Car les dominants d’aujourd’hui —fussent-ils des « jeunes » (…)