Droit du sol ou droit du sang, mais quel sang ?
Sur les traces de “Plateforme” de Houellebecq, Charles Masson, dans “Droit du sol”, traite du tourisme sexuel. Il évoque de surcroît le crash civilisationnel, le choc des sociétés. Le roman graphique qu’il nous propose, délibérément engagé, se déroule à Mayotte, confetti de l’empire colonial, et a pour mérite de poser, en titre même, le problème de ce que l’on appelle — mais les mots sont traîtres — « l’immigration clandestine ». Une immigration clandestine, alors que toutes les familles « (…)