Fé dézord marmay, i fo fé lèv ali
« Comment en un plomb vil l’or pur s’est-il changé ? ». Ce vers de Racine exprime sans doute bien ce que semblent ressentir les nombreux commentateurs des propos tenus avant-hier par Didier Robert, encore considéré jusque-là par un certain nombre comme le jeunot moderne de service, celui qui avait su débarrasser la droite réunionnaise de son plus vieux démon : le mépris de soi, la tendance à se rabaisser et à écraser son identité devant celle de l’ancienne métropole coloniale. Mauvais calcul (…)