Chu Ta, ou l’éternelle fugacité
Entre le Tigre blanc de l’Ouest, la Grue rouge du Sud, le Dragon vert de l’Est et la Tortue noire du Nord se trouve Chu Ta (1625-1705). Son pinceau l’appelle Lüwu, la Maison de l’âne. D’une goutte d’encre qu’il fait dégoutter de son doigt il dessine un poisson. Il peint des roches comme une eau, une eau debout, portée par le Souffle originel du ch’i, vers l’indistinction première. Chu Ta poursuit l’idéal de “l’Unique Trait de Pinceau” qu’il hérite de la tradition chinoise la plus ancienne, (…)