Bradbury, le miroir enchanteur
Avec Ray Bradbury, le ciel est comme une vieille peau de serpent vidée, et le coucher du soleil semblable à une fourrure de lion. Ne me demandez pas pourquoi : l’auteur cultive l’art d’écrire qui consiste à « Voir ce qui ne peut qu’être vu et non compris ».
Essayez simplement de sentir ce plaisir qu’il y a à faire couler du sable entre ses doigts et de voir le temps passer.
Parce que ce plaisir — comme tous les vrais plaisirs — commence par un renoncement.
Devant le spectacle de cette (…)