L’UDJANDJA (2)
Comme de bien entendu, les raisons de santé ne permettaient pas à Madi Medhi de faire ramadan. Mais usant du masaïdiano , l’entraide musulmane, il était fermement décidé à ne pas rater une bonne assiette. Ainsi se promenait-il après l’heure de la prière, épiant par-dessus les balustres le long des rues tortueuses du village. Tout était bon pour le soutenir dans sa lutte contre les affections du corps ; il avalait tour à tour, selon le mal qui l’avait pris, brèdes mafanes — excellentes pour (…)