Albert Levy et le silence des prétoires
Mon avocat se penche sur son interphone sur lequel son doigt gras appuie : « Apportez-moi le dossier de Monsieur Angrand. »
Un bref silence. La porte s’ouvre, laisse place à une secrétaire maquillée à outrance qui me déshabille du regard : « Le voilà, Maître. »
Il le prend soigneusement. « J’aime le dossier de M. Angrand, car c’est le plus confortable. »
Et il le coince derrière sa nuque.
« Je vous écoute…
- Je suis… Monsieur Angrand.
- Ah, oui, c’est vrai, c’est vous… Et où en est (…)