De Conrad à Mayotte, le racisme institutionnalisé

Au cœur des ténèbres (Heart of darkness) de Joseph Conrad, en Garnier-Flammarion. Conrad écrit depuis l’époque où l’on payait l’impôt du sang. Cela a peu changé : le corps est devenu tabou, la torture s’est faite psychologique : ça laisse moins de traces. Conrad, dans son grand roman africain « Au Cœur des ténèbres », a de ces raccourcis saisissants pour dire la colonisation : « Nous sommes tombés sur un navire de guerre à l’ancre au large de la côte. On n’y voyait pas même une (…)

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