De Conrad à Mayotte, le racisme institutionnalisé (2)
Au cœur des ténèbres (Heart of darkness) de Joseph Conrad, en Garnier-Flammarion.
« Heart of Darkness » rapporte l’histoire d’un conteur parti à la recherche d’un autre conteur dont il veut entendre la parole, mais ce dernier, Kurtz, se dérobe en se noyant dans son propre conte. Dévoré par un imaginaire vétilleux, celui-ci finit par vomir l’univers : rien ne saurait dépasser son propre phantasme qu’il juge parfait, entendons par là : abouti parce qu’irréalisable. Kurtz représente le (…)