Après la décapitation, l’indignation sélective
Après la décapitation d’un Américain par l’EI (Etat Islamique), François Hollande a utilisé le terme de « crimes contre l’Humanité ». Il a qualifié également cet acte de « barbare ». Le premier ministre lui a emboîté le pas dans les commentaires comme dans le vocabulaire. Pourquoi les autres victimes locales n’ont-elles pas donné lieu à de véhémentes condamnations ?
En effet, comment ne pas être indigné quand on voit et entend les conditions d’exécutions du jeune soldat américain (…)