“Non” à quoi ?
Voici quelque temps de cela, un membre du gouvernement français, dénonçant les opposants au projet de traité constitutionnel européen, avait affirmé que voter “non” au référendum, c’est voter pour Bush, le président des États-Unis, auquel beaucoup prêtent l’intention de vouloir diviser l’Union européenne, une concurrente de poids pour son pays sur le plan économique.
Mardi, c’est un membre même du gouvernement américain qui a montré la démagogie d’un tel argument. Robert Zoellick, (…)