Harper Lee, une allumette sous la tortue
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, d’Harper Lee, éditions du seuil.
Ça commence par un jeu d’enfant, un défi qui joue, comme colin-maillard, sur des peurs ancestrales : la peur de l’autre, de l’inconnu, de la nuit ; cela répond (on le devine aux sinuosités du roman) à l’attente qu’implique une assertion telle que la pose Bergounioux : « L’adulte qu’on devient s’est vu confier la tache d’édifier, d’apaiser l’enfant qu’il avait été et qu’il n’avait pas compris, lorsque c’était le (…)