Soleils obliques au pays des eaux fermées
Avant que les sangliers n’arrivassent en rangs serrés saccager les plantations de l’enfance, les serpents de sable revenaient à la faveur des marées en serpent de mer. On leur plantait des yeux, à la façon de graines, la nacre servant de pousses. Nous déplions les messes basses, courbés sur ces temples dont nous lissions de l’index les cous, les étirant jusqu’au gouffre.
Ces temps-là voyaient les respirations se cacher derrière les miroirs qui à leur tour en désignaient d’autres : celles (…)