La coquille vide (4)
Ainsi semblait-il absorbé dans sa lecture du magazine.
Je demeurais silencieux pour ne pas le déranger, mon regard traînant sur le bois vernis des parquets en natte, sur les meubles luisant de cire ; mes faibles connaissances en ébénisterie revenaient malgré moi : le grain du tamarin est plus affirmé, et le bois plus veiné quand il a traversé les cyclones.
Puis à nouveau, je m’attachais à l’encre de Chine qui me faisait face dans un simple cadre de bambou, non loin d’une photographie (…)