9e congrès de l’UFR
Hommage à Paulette Lacpatia : thrène de Jean-Joseph Rabearivelo
« Toi qui es partie avec le jour
et qui es ainsi entrée dans une nuit à deux remparts,
les mots humains ne peuvent plus te rejoindre,
ni te couronner ces hampes florales
que sont devenus les bourgeons éclatant aux arbres d’Imerina
le matin même du jour où tu nous quittas.
Une porte de pierre nous sépare :
une porte de vent divise nos vies.
Dors-tu sur la terre rouge où tu es couchée,
sur cette terre rouge où l’herbe elle-même ne pousse pas,
mais où il y a des fourmis aveugles (…)