
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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21 avril 2018, par
A plusieurs reprises, dans ces colonnes, nous avons voulu nous familiariser avec le terme d’énantiodromie. Né du grec ancien, il est composé de « enantios » (contraire) et de dromos » (course) et signifie « courir en sens contraire ». C’est un principe que l’on retrouve dans les écrits philosophiques grecs, chez les pythagoriciens, comme étant la source de toutes choses (le bien le mal, le pair et l’impair, l’un et le multiple…) ; dans certaines religions traditionnelles puis, plus tard, en psychologie analytique formalisée par C.G Jung. En médecine, l’énantiose consiste à traiter les maladies par les choses qui y sont contraires, ainsi la brûlure par l’eau glacée.
Ce terme, si notre hypothèse est fondée, permet d’avancer une explication de la dissidence collective des cellules cancéreuses qui cherchent à fuir leur proche environnement cellulaire en une vaine fuite énantiodromique qui entraîne l’organisme dont elles étaient solidaires vers la mort.
Nous avons suggéré que le processus d’individuation, qu’on peut résumer par le fait de « chercher à devenir soi », gouverne(rait) la vie psychologique. C’est le psychanalyste suisse Carl G. Jung qui aura défendu cette thèse sa vie durant, la « face » biologique impliquée dans le processus d’individuation étant sous influence génétique dont on sait de nos jours que le chef d’orchestre ADN et ses messagers ne sont nullement protégés d’influences environnementales. C’est ce qui apparaît de plus en plus évident avec l’épigénétique. https://www.temoignages.re/chroniques/di-sak-na-pou-di/le-cancer-un-syndrome-epigenetiquement-emergent,89211. En clair, l’individu aura été sous la double influence à la fois génétique et culturelle, la dimension culturelle, c’est-à-dire l’environnement, le mode de vie et tous les arbitraires éducatifs et sociétaux et pollutions idéologiques et biologiques, la pollution de l’alimentation incluse.
Toujours dans ces colonnes, nous avons rappelé, avec Henri Laborit, que le matériel génétique n’était pas enfermé dans un « coffret soigneusement fermé », « Du soleil à l’Homme » (1963), p. 58. Laborit avait intégré l’épigénétique depuis cette date au moins, ce qui permet de comprendre pourquoi son attention s’est portée très tôt sur les conséquences pathologiques de l’inhibition de l’action, (1979 [1]). Ce tableau pathogène d’inhibition peut aussi s’inscrire corporellement dans une « carapace musculo-caractérielle » telle que Wilhelm Reich l’aura décrite. La perte d’influence de l’hypothèse du « tout génétique » dans la recherche d’une étiologie réductrice à une cause génétique, comme Jean-Pascal Capp l’aura montré dans son ouvrage « Nouveau regard sur le cancer », (2012), aura permis d’envisager la conjonction de l’inhibition de l’action articulée avec l’approche purement psychologique de Reich.
Par la suite, nous avons abordé la question de savoir si le bébé dès sa conception était désiré https://www.clicanoo.re/clicazot/Article/2018/01/02/Lembryon-ressent-il-sil-est-desire_508249 Cette question nous paraît essentielle. Elle permet de savoir si ultérieurement le processus d’individuation ne risque pas d’être entravé ontologiquement suivant que l’enfant aura été désiré ou non (avec toutes les nuances intermédiaires), tout en sachant que malgré tout, certains enfants marqués « par les coups du sort », s’en sortent en faisant preuve de résilience (Boris Cyruknik). Il s’agit de savoir si la phylogénèse, sous l’influence du génome, peut réinstaurer un devenir en conservant tous les acquis lorsque ceux-ci auront été dynamisants pour l’individu, mais sans pour autant faire disparaître les souvenirs fragilisants.
Pour en venir à la réaction du type cancer, notre hypothèse suggère de considérer cette réactivité comme « un sauve qui peut » des cellules eucaryotes qui fuient un environnement physico-chimique délétère préjudiciable à leur propre métabolisme. C’est le Docteur Laurent Schwartz, (consulté à la Salpêtrière) qui nous a fait connaître les travaux d’Otto Warburg et qui illustre et argumente la description de l’environnement délétère autour de la cellule pour soigner son métabolisme, par exemple, en mettant en évidence « l’asphyxie des mitochondries ». Selon lui, « Pour survire, la cellule cancéreuse n’a pas d’autre choix que d’ouvrir grand les pores pour capter du sucre. C’est aussi ce qu’observe l’oncologue au PET-scan lorsqu’il injecte du glucose « marqué » à son patient. Comme la cellule synthétise à partir du glucose pour créer un peu d’énergie et survivre, elle grossit et finit par se diviser comme je l’ai déjà expliqué. Mais on sait que la cellule ne peut brûler, ce qui accroît la pression confinée de l’organe. Sous la pression, le cancer devient dur. La cellule tumorale ainsi comprimée va être poussée à s’échapper de l’épithélium qui l’a vu naître. Comme un animal acculé dans un espace exigu, elle n’a d’autre issue que celle de la fuite », p. 82, in « Cancer, un traitement simple et non toxique », p. 82, Ed Thierry Souccar, (2016). Rappelons qu’Otto Warburg (1883-1970) et Wilhelm Reich (1897-1957) sont les deux grands oubliés de la recherche en oncologie « traditionnelle ».
Les cellules abandonneraient leurs caractéristiques endosymbiontes du fait de ce métabolisme délétère. La phylogénèse étant défaillante à reprogrammer les caractéristiques biopsychologiques épigénétiquement incarnées formant l’individu pour que le « devenir soi » se poursuive (biologiquement et psychologiquement) de manière satisfaisante, l’environnement physiologique ne remplissant plus les conditions d’une homéostasie satisfaisante, le processus de cancérisation se déclenche. Dans le cas d’une réactivité cancéreuse confirmée, l’homéostasie ne pouvant être rétablie, les cellules perdraient leurs caractéristiques endosymbiontes et seraient emportées par un mouvement énantiodromique de désolidarisation vis-à-vis du « pacte solidaire » qui les aura réunies avec tous les composants cellulaires qui fondent les caractéristiques des cellules eucaryotes. Sur le plan biologique, le cancer, perçu sous l’angle d’une « régression » au stade près-symbiotique pré-eucaryote assimilable à un instinct primitif de vie, se désolidariserait de l’organisme qui ne lui fournit pas les conditions de sa vie eucaryote liée à la solidarité intercellulaire. La cellule cancéreuse se désolidarise de l’organisme pour assurer sa survie (en boite de pétri !), devenant « exosymbionte », si l’on peut dire. Quand le paquebot sombre, n’est-ce pas chacun pour soi ?
Sur le plan psychologique (dissocié du biologique uniquement pour cet exposé), le mouvement « régressif » se retrouve également. Ce « revirement vital » aura été abordé et illustré avec le rêve dit « de l’écrevisse » [2] dans le courrier : https://www.temoignages.re/chroniques/di-sak-na-pou-di/le-cancer-et-le-reve-en-tant-qu-impulseur-de-potentialites-organiques-et-psychologiques,92877.
Laissons le propos de fin de courrier au Professeur Henri Laborit : « Ce ne sont là que des hypothèses. Qu’on me pardonne de la formuler, car, en possession à l’heure présente d’une connaissance déjà approfondie des mécanismes qui gouvernent le métabolisme cellulaire, il est de notre devoir de rechercher par quelle régulation il se trouve lié au fonctionnement du noyau. Si nous considérons celui-ci et la molécule d’ADN qu’il contient comme la forme la plus complexe et en conséquence essentielle de la vie, alors, comme nous l’avons constaté au niveau d’organisation où nous avons appréhendé cette dernière, comme nous le constaterons encore aux niveaux qu’il nous reste à envisager, ils doivent, pour assurer le maintien de leur structure, agir sur le milieu environnant, à savoir le protoplasme, pour assurer la constance de ses propriétés. Il s’agit là de la boucle rétroactive en réponse à l’action des variations physico-chimiques et énergétiques du protoplasme sur le métabolisme et l’activité fonctionnelle du noyau. Celui-ci, loin de rester le coffret soigneusement fermé où resterait emprisonné le matériel génétique, participerait alors de façon active à la fonction cellulaire, celle-ci n’ayant peut-être alors pas d’autre signification que d’assurer le maintien de la structure de ce noyau même », pp. 57-58, « Du soleil à l’Homme, L’organisation énergétique des structures vivantes », Masson, (1963).
Frédéric Paulus, Directeur scientifique du CEVOI
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