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Hier au tribunal de commerce
9 décembre 2004
Pas d’investisseurs de dernière minute, pas d’argent frais, pas d’autre solution pour le tribunal de commerce que de prononcer la liquidation judiciaire d’Air Bourbon. Le miracle n’a pas eu lieu et 165 employés se retrouvent sur le carreau. Passés le choc et l’émotion, il faudra bien s’interroger sur les raisons d’un tel désastre et s’intéresser à la gestion de la défunte compagnie...
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L’espoir était mince. Mais dans la salle des pas perdus du tribunal de Champ-Fleuri, certains membres du personnel d’Air Bourbon voulaient encore y croire.
Mais il n’y a pas eu de miracle. Au terme de deux heures de discussion avec Éric Lazarus, son avocat, et un représentant du personnel, le tribunal annonçait hier la nouvelle qui, au fil du temps, semblait inéluctable : Air Bourbon est mis en liquidation judiciaire. Il n’y a pas eu d’investisseurs de dernière minute, pas d’argent frais.
"Une décision prise la mort dans l’âme. Tout aura été tenté, toutes les pistes auront été explorées. Mais il n’y avait pas d’autre issue que de transformer le redressement en liquidation judiciaire", déclarait le président du tribunal de commerce.
Éric Lazarus, la mine défaite, quitte le tribunal, un dossier sous le bras, suivi par une nuée de journalistes, de photographes et cameramen. L’air désabusé, il lâche quelques mots à la presse : "Dans quel état d’esprit voulez-vous que je sois ? Il nous fallait des fonds, beaucoup d’argent... C’est triste que ça s’arrête comme ça... C’est un drame pour les passagers, pour les employés... Un drame pour La Réunion..."
Parmi les membres du personnel de la toute nouvelle défunte compagnie aérienne, c’est la consternation. Les visages sont graves, fermés. C’est la déception et l’abattement. Ici et là, quelques larmes et beaucoup d’interrogations : quel avenir pour les 165 salariés, tous ceux et celles qui, depuis dix-neuf mois, ont donné le meilleur d’eux-mêmes à Air Bourbon ?
"On y a mis notre cœur, c’était notre compagnie", résume Valérie Payet, membre du personnel navigant commercial. Le coup est rude. Et même si juridiquement, il est toujours possible de faire appel, Me Patrick Arnaud, avocat d’Air Bourbon, exclut tout recours : "Il n’y a pas de financement nouveau, il n’y a aucun motif de contestation, aucune raison de faire appel".
Dans le hall du palais de justice, quelques passagers sont venus. Pour eux aussi, la nouvelle est terrible. Il y a ceux qui essayent de comprendre et ceux pour qui "la mort d’Air Bourbon était programmée". Pour Valérie, passagère, "Air Bourbon a manqué de temps. Pourtant, à tout problème il y a une solution. Je pense qu’avec la mobilisation des gens, des entreprises, en donnant plus de temps, une autre issue était sans doute possible".
Sans doute faut-il mettre cela sur le compte de l’émotion des uns et des autres : personne, hier, au palais de justice, n’a évoqué ce qui semble pourtant être la cause réelle de ce désastre : la gestion.
Sans doute, la question viendra-t-elle prochainement sur le tapis. Une fois les effets de manche et les déclarations tapageuses passés, il faudra bien répondre à une question : pourquoi ?
S. D.
Des réactions hier à chaud
Cyril Descharles, Collectif des usagers Air Bourbon : "Nous demandons à Air Bourbon, aux pouvoirs publics et aux élus de tout mettre en œuvre pour que ceux qui ont acheté un billet sur cette compagnie puissent voyager ou se faire rembourser. Nous demandons également que tous soient informés des dispositions qui seront prises". Renseignements : 0692.29.58.03 ou mail : [email protected]
Loïc, agent commercial au comptoir Air Bourbon à Gillot : "C’est une énorme déception. Je ne veux pas jeter la pierre, mais un gros effort des collectivités aurait été le bienvenu. Je ne doute pas de l’avidité des autres compagnies pour faire grimper les prix. C’est fini les billets à 500, 600 euros".
Valérie Payet, hôtesse à Air Bourbon : "Bien évidemment, on aurait souhaité une issue favorable. M. Lazarus s’est battu jusqu’au bout. On a le cœur gros. C’était notre compagnie. C’est fini. On s’est beaucoup donnés et cela nous fait de la peine que tout se termine ainsi".
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