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L’aide internationale atteint les 2 milliards de dollars
3 janvier 2005
Les Nations unies ont indiqué samedi que le montant de l’aide promise par la communauté internationale aux pays d’Asie ravagés par les raz-de-marée s’élève maintenant à 2 milliards de dollars américains. Cette augmentation est principalement due au Japon, qui a annoncé samedi être prêt à verser 500 millions de dollars américains.
La contribution japonaise aux victimes des raz-de-marée du 26 décembre dans l’océan Indien est la plus importante promise jusqu’à présent par un seul pays. Vendredi, les États-Unis, critiqués pour leur manque de générosité, ont multiplié par 10 leur mise de départ, et porté à 350 millions de dollars leur aide pour les victimes des tsunamis en Asie du Sud-Est.
D’autres pays ont aussi annoncé un accroissement des contributions :
- le Royaume-Uni a triplé son engagement à 115 millions de dollars canadiens ;
- la Chine a annoncé une aide de 72,6 millions, qui vient s’ajouter à une première aide en matériels et vivres ;
- l’Australie a doublé son aide à 44 millions ;
- la Suède a promis 90 millions ;
- la France s’est engagée à fournir 67 millions.
"Il s’agit des sommes les plus importantes jamais versées pour des opérations de secours sur une période aussi courte", a déclaré samedi Jan Egeland, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé de la coordination des opérations de secours. Ce montant de 2 milliards de dollars est supérieur aux sommes perçues par l’ONU pour toute l’année 2004 pour ses opérations au Darfour et en République démocratique du Congo.
L’aide privée des associations et des entreprises n’est pas comprise dans ce montant. Au total, plus de 30 pays ont annoncé des contributions à titre individuel. La Banque mondiale a annoncé qu’elle allait débloquer 300 millions de dollars d’aide, et la Banque asiatique de développement 390 millions.
Mais le "plus grand défi" de l’aide humanitaire est logistique et reste à relever : atteindre au plus vite les survivants dans des zones sinistrées qui sont coupées du reste du monde, au Sri Lanka, aux îles Maldives, à Sumatra, en Somalie.
Tandis que le bilan continue de s’aggraver
Une course contre la montre
Une semaine après le séisme et la vague meurtrière qui a dévasté 5.000 kilomètres de côtes en Asie et en Afrique, le dernier bilan fait état de plus de 150.000 morts, de dizaines de milliers de disparus et de 5 millions de sans-abri.
"Nous ne connaîtrons jamais le bilan définitif, nous ne saurons jamais combien de gens ont été emportés par les flots et ne seront jamais retrouvés", a déclaré samedi Jan Egeland, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé de la coordination des opérations de secours.
Entre les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire et la crainte d’épidémies, une véritable "course contre la montre" a commencé. Une escadre aéronavale et plus de 40 hélicoptères de l’armée américaine sont arrivés en Indonésie afin de distribuer les tonnes d’aide humanitaire qui s’entassent dans les hangars des aéroports.
Signe de l’urgence de la situation : un hélicoptère américain chargé de vivres a été pris d’assaut par des Indonésiens affamés. Le président du pays a demandé aux militaires d’accélérer la distribution de l’aide dans le Nord de l’île de Sumatra. Selon l’ONU, l’aide internationale devra nourrir pendant des mois plus d’un million de personnes en Indonésie, et plus de 700.000 au Sri Lanka.
Comme si cela ne suffisait pas, une série de répliques sismiques a déclenché la panique dans la province d’Aceh. Une des secousses a atteint 6,5 sur l’échelle de Richter, à 250 km au Sud de la capitale provinciale. D’autres secousses de 5,2 à 6,1 ont touché les îles indiennes d’Andaman et Nicobar, où l’on ne connaît pas encore le bilan exact des victimes du tsunami, qui risque d’atteindre des milliers.
Au Sri Lanka, les inondations ont compliqué samedi l’acheminement de l’aide alimentaire et forcé l’évacuation de 2.000 survivants. Des pluies diluviennes ont inondé des camps de sinistrés, où 150.000 personnes se sont réfugiées, ainsi que plusieurs routes menant à Ampara, l’une des villes les plus touchées.
Dix ans de reconstruction
Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, se rendra jeudi en Indonésie où se tiendra un sommet international des pays donateurs de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) élargi à d’autres États et consacré aux conséquences des raz-de-marée. Les premiers ministres japonais Junichiro Koizumi et australien John Howard doivent y participer.
Kofi Annan, qui est dans la région pour coordonner les opérations d’aide humanitaire, veut y lancer un appel à l’aide. Dans un entretien à la BBC, il a estimé samedi que la reconstruction des pays ravagés par les tsunamis pourrait prendre jusqu’à 10 ans et coûter plusieurs milliards de dollars.
Le secrétaire général s’est dit confiant que tout le monde "accepte le leadership des Nations unies" dans la coordination de l’aide. Les États-Unis ont créé une coalition internationale de secours aux victimes avec le Japon, l’Inde, l’Australie et le Canada.
Le secrétaire d’État américain, Colin Powell, doit d’ailleurs se rendre en Thaïlande et en Indonésie frappées, mais on ignore encore s’il effectuera une visite au Sri Lanka, pays particulièrement ravagé.
Par ailleurs, une conférence des donateurs aura lieu le 11 janvier à Genève, en Suisse.
Le sixième sens des éléphants de Thaïlande
Les éléphants thaïlandais ont pressenti l’arrivée des vagues géantes qui ont semé le deuil et la dévastation en Asie du Sud, et leur sensibilité instinctive a sauvé une dizaine de touristes.
"Cela m’a surpris, parce que les éléphants n’avaient jamais pleuré auparavant", expliquait hier, sur la plage ultra-touristique de Khao Lak, Dang Salangam, un cornac de 36 ans travaillant dans un parc à éléphants.
Les mammifères ont commencé à donner de la voix - ils ont pleuré, assurent Dang et son épouse Kulada - dès l’aube, à peu près au moment où s’est produit au large de l’île indonésienne de Sumatra le séisme sous-marin d’une magnitude de 9 degrés qui a provoqué les raz-de-marée.
Les éléphants se sont ensuite calmés. Mais ils recommencé à pleurer une heure plus tard, et les cornacs, qui les connaissent bien, n’ont rien pu faire cette fois pour les réconforter.
Les éléphants qui transportaient des touristes ont pris la route de la colline couverte de végétation située derrière la station balnéaire, où plus de 3.800 personnes allaient bientôt trouver la mort.
"Les cornacs ont réussi à faire revenir les éléphants pour qu’ils prennent des touristes", explique Kulada, 24 ans. Elle décrit comment les éléphants ont utilisé leur trompe pour saisir les touristes et les déposer sur leur dos. Ils ont ensuite gagné la colline à travers jungle, puis se sont soudainement immobilisés.
Les vagues géantes ont pénétré à un kilomètre dans les terres, mais elles se sont arrêtées juste avant l’endroit où les éléphants avaient choisi de s’établir.
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