Bingiza frappe durement : 220 km/h et 80% des toits envolés

Solidarité avec le peuple malgache durement éprouvé

16 février 2011

Le cyclone qui vient de toucher Madagascar a provoqué de nombreux dégâts. Cela amène à s’interroger sur l’impact qu’aurait sur La Réunion un tel phénomène. L’urgence est aujourd’hui d’organiser la solidarité avec un peuple frère durement éprouvé.

Des centaines de sinistrés et d’importants dégâts matériels, c’est le premier bilan des ravages causés à Madagascar par Bingiza. Le cyclone s’est abattu sur la côte Nord-Est dans la nuit du dimanche 13 février au lundi 14 février 2011. Les vents qu’il générait atteignaient alors les 220 km/h. Même si le phénomène s’est affaibli en arrivant sur terre, il a provoqué de sérieux dégâts. Selon les premières informations, aucun mort ou blessé n’est à déplorer, mais selon le quotidien “l’Express de Madagascar” d’hier, « plus de 80% des infrastructures (sont) détruites ». Le journal souligne que les régions les plus touchées sont celles de Maroantsetra, Mandritsara, Antalaha et Mananara Avaratra.
Dans la région de Mananara Avaratra, note “l’Express de Madagascar” dans son édition de mardi, « 80% des cases ont été décoiffées, les bâtiments administratifs étant les plus détruits. De même, à Mandritsara, 180 sinistrés sont recensés. La montée des eaux ajoute à la difficulté d’accès dans le district ».
Dans la région de Sava, principalement à Antalaha, les ressources alimentaires sont les plus touchées à cause de l’inondation des champs de culture, ajoute le journal. « Pour l’Analanjirofo, Maroantsetra affiche un bilan lourd. Trois écoles primaires ont subi de sérieux dommages : l’une d’elles est même totalement détruite tandis que pour les deux autres, le vent a emporté leurs toits. En outre, l’inondation menace le district. À Fenoarivo Atsinanana, toutes les écoles ont fermé », relève “l’Express de Madagascar”.
L’alimentation électrique est coupée dans les districts de Maroantsetra, Mandritsara, Antalaha, Mananara Avaratra et Sainte-Marie. Les rafales de vent ont arraché les poteaux électriques. « Face à cette situation, les produits de première nécessité manquent à la population de ces districts. L’approvisionnement est très difficile, suite aux difficultés d’accès dans certains endroits, même pour aller dans le village d’à côté », écrit “l’Express” de Madagascar.

« À Soalala, la situation est pire. La zone est aujourd’hui sous l’eau. De plus, dans les communes d’Ambohipaky et Andranomavo, les sinistrés sont actuellement au nombre de 300. Ils sont hébergés au sein du centre de santé de base local », note le journal.
Avant-hier matin, Bingiza continuait de traverser Madagascar le long d’une trajectoire vers l’Ouest. Il devait ressortir en mer dans la région de Mahajanga (côte Ouest).

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