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Journée nationale du dépistage du SIDA
25 janvier 2005
Vendredi prochain, le 28 janvier, sera la “Journée nationale du dépistage SIDA”. Cette action “pour l’exemple” a démarré hier avec la participation symbolique d’Emmanuel Bouvier-Muller, directeur du CHD, et de Paul Vergès, président de la Région, qui ont ouvert hier “en éclaireurs” cette manifestation.
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L’exemple est venu d’une personnalité de premier plan. Nelson Mandela, avant même d’être durement éprouvé par la mort de son fils*, Makgatho Mandela, 54 ans, avait fait de la lutte contre le SIDA sa priorité. Il a lancé une vaste campagne baptisée 46664, son ancien numéro de détenu, pour recueillir des fonds et attirer l’attention du monde sur la pandémie.
"Je n’avais aucune idée, lorsque j’ai lancé cette campagne, que cela toucherait aussi un membre de ma famille", a-t-il expliqué lors de l’annonce du décès de son fils, dans le jardin de son domicile de Johannesburg.
Makgatho Mandela, fils de Nelson Mandela et de sa première femme, Evelyn Mase, est décédé le 6 janvier au matin dans une clinique de Johannesburg. Quelques heures plus tard, le prix Nobel de la Paix 1993 a annoncé, lors d’une conférence de presse, que son fils était "mort du SIDA".
"J’espère qu’avec le temps nous réaliserons qu’il est important de parler ouvertement de ceux qui sont morts du SIDA", a-t-il déclaré, estimant qu’il était indispensable que les gens "cessent de voir (le SIDA) comme une maladie réservée à ceux qui vont en enfer et non au paradis".
Le samedi 15 janvier, jour des funérailles à Qunu, dans la province du Cap oriental, Zwelakhe Sisulu, ami d’enfance de Makgatho et fils de Walter Sisulu, grande figure de la lutte de libération aujourd’hui décédée, a salué le courage de “Madiba” - nom de clan xhosa de Mandela.
Suivant cet exemple, et devant les signes de recrudescence de la pandémie, plusieurs personnalités ont décidé de participer à la Journée nationale du dépistage SIDA, vendredi prochain, pour ôter au dépistage sa valeur de tabou.
Le président du Conseil régional et le directeur du CHD ont donné l’exemple dès hier. Ils seront suivis, vendredi, de plusieurs personnalités qui ont accepté de lancer un appel public au dépistage, par l’exemple.
En France, les services de Matignon ont fait savoir que le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, participerait à la journée de vendredi.
À La Réunion, des élu(e)s du Conseil régional et du Conseil général - à commencer par sa présidente, Nassimah Dindar - ont annoncé leur présence au dépistage. Le Conseil général fait savoir que ce vendredi, exceptionnellement, les quatre centres de dépistage permanent sous sa tutelle resteront ouverts toute la journée.
Ce jour-là, les trois associations réunionnaises de lutte contre le SIDA distribueront dans les rues des tracts pour l’information des passants. Parmi les personnalités publiques qui ont annoncé leur participation à la médiatisation du dépistage, figurent le président de l’université Serge Svizzero et plusieurs élus territoriaux, tels Alain Armand, Maya Césari, Wilfrid Bertile, Rolande Chane-Kaye-Bone, Marie-Pierre Hoarau, Minh N’Guyen, Martine Sueur, Pierre Vergès, Yvon Virapin, Radjah Veloupoulé, Anick Le Toullec et les maires René-Paul Victoria, Bertho Audifax et Maurice Gironcel.
Parmi les artistes, Jean-Laurent Faubourg, Annie Grondin, Joël Manglou, Thierry Moucazambo, Philippe Pelen et Gilbert Pounia. Des sportifs comme Jean-Louis Prianon et Olivier Payet ont donné un accord de principe et plusieurs journalistes, parmi lesquels Gilbert Hoair, Jean-Marc Collienne, Christophe Bégert, Emmanuelle Haggai, Hubert Debeux et Philippe Borel... Ces appels ne sont pas exhaustifs.
“Témoignages” a lancé cet appel et pris part à un dépistage dès l’annonce de la journée du 1er décembre 2004, Journée internationale de lutte contre le SIDA. L’invitation faite alors aux confrères et consœurs présents n’avait guère eu d’écho, pour différentes raisons... dont la persistance du tabou.
Pour notre part, il nous avait paru important de faire un acte public invitant les femmes en particulier - les plus exposées dans le monde - à prendre la mesure des risques de transmission du virus (voir “Témoignages” du 23 novembre 2004).
Le 28 janvier 2005, les dépistages auront lieu de 8 heures à 11 heures au service d’immunologie de Bellepierre (tél : 0262.90.55.60) et à Saint-Pierre, au service pneumologie et maladies infectieuses (tél : 0262.35.91.65). Le public est également invité à se faire dépister ce jour-là.
P. David
* L’autre fils de Mandela, Thembekile, est décédé dans un accident de voiture en 1969. Alors écroué au bagne de Robben Island, au large du Cap, son père n’avait pu assister à ses funérailles.
Zot la di...
- Paul Vergès :
Ne pas stigmatiser les personnes atteintes
À La Réunion, Paul Vergès a ouvert la manifestation hier (lire ci-contre) en compagnie du directeur de l’hôpital, Emmanuel Bouvier-Muller. Exceptionnellement l’un et l’autre, parce qu’ils ne seront pas présents le 28 janvier.
"C’est un acte symbolique et simple : si chaque Réunionnais faisait le test, on saurait précisément le nombre de personnes atteintes à La Réunion et cela aiderait à arrêter la transmission du virus", a déclaré le président du Conseil régional, passé hier matin dans le service du docteur Gaud, à l’hôpital de Bellepierre.
Pour expliquer le sens de sa présence à cette journée, Paul Vergès a estimé qu’un dépistage "est un acte normal qu’il faut porter à la connaissance des gens, pour ne pas stigmatiser les personnes atteintes. Cela doit devenir un acte courant", a-t-il ajouté.
- Emmanuel Bouvier-Muller, directeur du CHD :
Raviver le réflexe du dépistage
Le directeur du CHD, Emmanuel Bouvier-Muller, a souligné, avant de quitter l’île, le sens donné à cette journée de médiatisation du dépistage. "Ce n’est pas un acte gratuit, un dépistage ; c’est un acte militant", a-t-il dit en se présentant lui aussi au service du docteur Gaud.
"Le virus du HIV fait des dégâts considérables, en dépit des tri et quadri-thérapies. On observe une recrudescence de la contamination, parce que le phénomène est banalisé et les gens ne font plus attention. Il faut raviver le réflexe de protection et du dépistage. Et cela commence par la connaissance de son propre état. Cela n’est pas honteux. C’est un geste naturel, fait pour l’exemple", a-t-il dit.
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