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Manifestation contre la précarité et les bas salaires
5 octobre 2005
Plusieurs milliers des personnes ont manifesté hier à Saint-Denis contre la politique du gouvernement.
6.000 personnes selon les organisateurs, 2.500 selon la police, ont manifesté hier à Saint-Denis. À l’appel de l’Intersyndicale CFTC - CGTR - FO - CFDT - UNSA - FSU - US Solidaires, les manifestants protestaient contre la "casse sociale, les emplois précaires et les bas salaires".
Les syndicats relayaient localement le mot d’ordre de grève générale dans le secteur privé et public lancé par les confédérations syndicales au plan national. Les manifestants se sont rassemblés à partir de 9 heures devant le jardin de l’État. Les quelques centaines du début de matinée se sont transformées en milliers au fil des minutes. "La mobilisation d’aujourd’hui est satisfaisante. Elle devra se poursuivre dans les prochains mois et les prochaines semaines. Il faut constituer un front de refus à la politique gouvernementale", commentait Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR. Il ne retient pas l’argument selon lequel manifester ne servirait à rien. "Il est vrai que malgré les mobilisations souvent très fortes, le gouvernement campe sur ses positions. Cela étant si ces mobilisations n’avaient pas existé, les coups portés contre les travailleurs auraient été encore plus importants. Cesser de se mobiliser serait suicidaire", estimait le syndicaliste.
Ouvrant le défilé, une banderole réclame "de vrais emplois, des salaires décents et le respect du droit du travail". Les travailleurs du secteur privé et de la fonction publique défilent côte à côte. Certaines revendications sont plus spécifiques. Celles des employés communaux non titulaires par exemple. "La loi Dutreuil risque d’être lourde de conséquences pour les non titulaires", note Jean-Pierre Rivière, secrétaire départemental de la CFDT et porte-parole de l’Intersyndicale. Cette loi, rappelons-le autorise désormais les collectivités, donc les mairies, à embaucher du personnel en CDD (Contrat à durée déterminée) de 3 ans renouvelables ou en CDI (Contrat à durée indéterminée). "Par contre, il n’y a pas d’obligation de titularisation et donc, dans le cas de La Réunion, pas d’obligation de surrémunération. C’est, de fait, la mort du statut de titulaire de la fonction publique", déplore Jean-Pierre Rivière.
Les manifestants sont arrivés devant la préfecture en milieu de journée. C’est Ivan Hoareau, qui a donné l’information du jour en annonçant qu’une opération de contrôle menée par la police aurait lieu le lendemain (mercredi 5 octobre au Port). "Cette opération a été baptisée du nom de code “Négros contre Comoriens”. C’est intolérable. Ce n’est pas seulement le dérapage de langage d’un élu en mal de voix, c’est au plus haut niveau d’autorité que l’on prend la responsabilité de dresser des Réunionnais contre d’autres Réunionnais. C’est inadmissible. Le préfet doit s’expliquer", martelait le syndicaliste.
Tous les représentants syndicaux après lui s’élèveront contre ces propos "racistes" et "honteux" et demanderont que des éclaircissements soient données sur le champ par la préfecture.
Une délégation syndicale a été reçue sur ce sujet par Jean-François Colombet, le directeur de cabinet du préfet. "Il nous a dit que l’information était erronée et que jamais l’opération de police n’a été baptisée de ce nom (voir article par ailleurs). Dont acte", déclarait l’un des syndicalistes à l’issue de l’entrevue.
La manifestation s’est ensuite dispersée dans le calme.
L’Intersyndicale à la Préfecture
Le social avant le sécuritaire
La dénonciation de l’opération de police en plein meeting de l’Intersyndicale a déclenché un ballet d’ambassades entre le cabinet du Préfet et les direction syndicales restées au Barachois.
Après avoir proposé de rencontrer les élu(e)s, déjà parti(e)s, le Sous-Préfet, directeur du cabinet, Jean-François Colombet a reçu six membres de l’Intersyndicale auxquels il a fait part de "l’indignation du Préfet", dans des termes très proches de ceux du communiqué qui a suivi.
Il a insisté sur la finalité des opérations de police et la nécessaire "sécurisation" des quartiers.
L’Intersyndicale ayant demandé un démenti de la préfecture, le directeur du cabinet répondit qu’il ne pouvait y avoir de démenti d’une “rumeur”, de quelque chose d’infondé. Il a néanmoins ajouté que, si vraiment un responsable de la police avait imaginé une chose pareille, “on en entendrait parler”. Il y aura donc une enquête administrative.
L’Intersyndicale, restée sur sa ligne de conduite, a rappelé au directeur de cabinet du préfet qu’elle attendait du gouvernement "des mesures sociales avant les mesures sécuritaires".
P. D.
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