
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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Pour comprendre les résultats de dimanche :
28 mai 2005
Les résultats du référendum seront analysés ici comme en Métropole, en fonction de deux paramètres : le taux de participation et le rapport de force entre le “oui” et le “non”.
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En 1992, les Réunionnais s’étaient massivement abstenus pour le référendum sur Maastricht. La participation, dimanche, devrait atteindre un taux supérieur. En effet, cette fois-ci le PCR n’appelle pas au boycott et le débat sur le Traité constitutionnel a été plus dynamique, La Réunion bénéficiant pour une grande part de la mobilisation médiatique métropolitaine plus que d’une véritable campagne locale de terrain.
L’organisation de ce référendum le jour de la Fête des mères peut être cependant un élément démobilisateur.
Entre 100 et 120.000 illettrés
Par ailleurs, tout le monde le dit : le texte constitutionnel est incompréhensible sinon illisible.
Notre île compte entre 100 à 120.000 illettrés. Si on leur ajoute les personnes qui tout en sachant lire auront du mal à comprendre le Traité, c’est une majorité de nos compatriotes qui est appelée à se prononcer sur un texte jugé - y compris par exemple par le président du Tribunal d’Instance de Saint-Denis - incompréhensible. Ajoutons à cela que, contrairement à la pratique, les bulletins de vote ne comportent pas de signe distinctif. Il y a en effet malheureusement encore des personnes ici qui n’arrivent pas à faire la distinction entre le “oui” et le “non” sous forme écrite.
Enfin, ce scrutin se déroule sur un seul tour. On ne l’a pas souvent rappelé. Les Réunionnais se mobilisent toujours plus pour un second tour.
Ce sont là autant d’éléments qui risquent d’affaiblir le taux de participation.
Quant à savoir quel sera le rapport qui sortira dimanche soir des urnes entre le “oui” et le “non”, bien malin celui qui saura le dire. Contrairement à ce qui s’est passé en 1995, l’écart sera certainement plus serré.
Rapport de forces et de moyens, déséquilibré
Il faut cependant faire remarquer que les deux camps ne sont pas partis sur un même pied d’égalité.
Les partisans du “oui” se recrutent chez les 4 partis qui ont dominé la vie politique française ces dernières années (UMP, UDF, PS et Verts). Pour la première fois dans la vie électorale française, ces partis ont disposé de moyens publics pour mener une campagne référendaire. À La Réunion, les fédérations de ces partis ont bénéficié d’une quote-part de ces aides nationales. Tous les partisans du “non”, le PCR y compris, ne répondant pas aux critères d’attribution des aides publiques - avoir au moins 5 députés ou 5 sénateurs ou avoir obtenu 5% des voix sur le plan national aux dernières européennes - ont mené campagne sur fonds propres.
Pour ne prendre qu’un aspect : écartés de la campagne officielle, les partisans réunionnais du “non” ont dû recourir à une astuce pour pouvoir désigner des assesseurs dans les bureaux de vote et participer aux opérations électorales (1) . Cet aspect, ignoré du grand public et de la presse est pourtant un élément essentiel pour le bon déroulement du scrutin et sa sincérité.
Le fait a été souligné sinon dénoncé : dans les grands médias audiovisuels français - pour la plupart retransmis ici - le “oui” a bénéficié de larges temps de parole.
De fait, le rapport de forces et de moyens entre les deux camps a été tout au long de la campagne favorable au “oui”. Mais la mobilisation des partisans du “non” et leur capacité à convaincre sont susceptibles de rééquilibrer les données - le dernier sondage réalisé par le “JIR” le démontre - et voire même de l’emporter.
(1) C’est par le biais d’une délégation faite au nom du PCF - parti habilité à participer officiellement à la campagne - par Marie-George Buffet que des partisans du “non” ont pu désigner des scrutateurs ou délégués dans les bureaux de vote. La situation où le “non”, pour des raisons officielles, pouvait ne pas être représenté dans les bureaux de vote n’avait pas été imaginé par le Ministère de l’Intérieur. Ce dernier s’est trouvé embarrassé par le “cas” réunionnais. C’est après discussion avec son service électoral que la solution de la délégation a été avancée.
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