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L’analyse du scrutin de dimanche
1er juin 2005
La logique du projet de Traité constitutionnel européen, qui veut organiser la société européenne et ses idéaux à partir de contraintes économiques, est remise en cause par le vote de dimanche dernier. Le “non” français et réunionnais pose la question du contenu du regroupement qui s’opère en Europe et, plus particulièrement, le contenu de sa dimension sociale.
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La plus grosse erreur que l’on puisse commettre en analysant les résultats de dimanche dernier, c’est de tomber dans l’habituel travers politicien : entrer dans les spéculations à propos du prochain gouvernement (en se demandant qui sera le futur Premier ministre), ramener les résultats au seul niveau municipal ou encore estimer que nous avons joué, dimanche, le premier “round” d’échéances électorales à venir.
À La Réunion plus que dans les autres régions métropolitaines sans doute, ces dérives sont à éviter. Ceci pour de multiples raisons. La principale étant, de loin, la part prise par le mouvement social dans la bataille électorale. Dans notre île la participation d’associations (Agir pou nout tout, Radium, Attac, Collectif de lutte contre l’exclusion...) ou d’organisations syndicales (CGTR, FSU...) a été réelle, efficace et dynamique. Or, rien ne dit que ces forces participeront en tant que telles, demain, à d’autres batailles politiques. Sur Télé Réunion lundi matin, Éric Soret expliquait pour quelles raisons la FSU avait décidé de prendre part à la bataille référendaire. Il ajoutait que l’organisation syndicale allait se concentrer, dans le cadre de la bataille européenne, sur des revendications sociales (un SMIC européen, la défense des services publics). Pour lui, il revenait aux politiques d’assumer en grande partie le soin de préparer l’“après-non”.
Or, à bien des égards, les résultats de dimanche constituent une étape historique. Comme cela s’est passé à des moments historiques - le vote de la loi du 19 mars 46, la bataille pour l’Égalité - les peuples français et réunionnais se sont retrouvés pour dire ensemble “non”.
En créant en 1950, la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) puis, en 1957, la Communauté économique européenne, l’Europe a donné le signal à un mouvement qui a gagné depuis le monde : celui de la création de rassemblements régionaux. Tour à tour on a vu naître l’ALENA pour l’Amérique du Nord, le MERCOSUR pour l’Amérique du Sud, le CARICOM pour les Caraïbes, l’ASEAN pour l’Asie du Sud-Est, le COMESA et la SADC pour l’Afrique méridionale, etc.
Depuis la fin du 16ème siècle, les grands Etats Nations (France, Angleterre, Espagne, Portugal, Italie...) s’étaient organisés pour maîtriser leur marché intérieur et partir, notamment par le biais de la colonisation, à la conquête de marchés intérieurs. Nous sommes en train de vivre une nouvelle étape, celle d’économies contrôlant les marchés à l’échelle de continent puis à la création d’un marché à l’échelle mondiale avec l’apparition de l’OMC (organisation mondiale du commerce).
Nous sommes donc au début d’une nouvelle étape, celle de la construction d’un marché mondial unifié accompagné de regroupements à l’échelle des continents.
Rompant avec les pratiques en vigueur où les Constitutions proclament des valeurs et des principes et organisent les activités économiques autour d’elles, le Traité constitutionnel propose, lui, de partir d’exigences économiques pour organiser l’Union européenne. Il préconise donc un changement fondamental.
Le “non” français et réunionnais ouvre une brèche. Il ne conteste pas le mouvement de regroupements régionaux qui est en train de se faire et qui est irréversible. Il pose la question du contenu du regroupement qui s’opère en Europe et, plus particulièrement, de sa dimension sociale. C’est la logique du Traité qui veut organiser la société européenne et ses idéaux à partir de contraintes économiques qui est remise en cause. Le “non” français et réunionnais exprime l’exigence de mettre l’économie au service des humains et non l’inverse.
Nous sommes là bien loin de préoccupations comme les spéculations autour de la désignation du futur Premier ministre de la France ou du futur maire de telle ou telle commune.
J. M.
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