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La fin de l’héritage d’Atatürk ?
12 juin 2013, par
Turquie : des civils qui défendent la laïcité chargés par la police d’un pouvoir dirigé par un parti islamiste : où est passée l’armée ?
L’armée joue un rôle particulier en Turquie. Depuis la fondation de la Turquie moderne par Atatürk en 1924, c’est elle qui a la responsabilité de défendre la laïcité, sur laquelle repose notamment en droit l’égalité homme-femme. C’est pourquoi l’arrivée d’un parti islamiste au pouvoir en 2007, l’AKP, a inévitablement débouché sur une épreuve de force.
En 2007, le chef de l’armée de terre s’était opposé au gouvernement dirigé par l’AKP. Ce dernier voulait faire une réforme constitutionnel qui aurait permis de porter le voile islamique à l’Université.
L’armée s’était farouchement opposée à toute remise en cause de la laïcité. Le gouvernement dut reculer, temporairement… Puis il finit par imposer son point de vue. Car ce qui aurait été impossible voici quelques décennies l’est aujourd’hui. C’est la conséquence de plusieurs facteurs.
Tout d’abord, l’affaiblissement de la Grèce donne moins d’importance à l’armée. Grèce et Turquie sont en effet des voisins aux relations très tendues.
Ensuite, les accusations de complot contre le gouvernement minent l’armée depuis plusieurs années. Cela explique pourquoi en 2010, elle avait laissé faire la révision constitutionnelle repoussée en 2007. Adoptée par 58% des suffrages, cette réforme a transféré le pouvoir de dissolution d’un parti de la Cour constitutionnelle au Parlement. Pour l’AKP, c’est une grande victoire sur l’armée, car la Cour constitutionnelle avait failli déclaré l’AKP hors-la-loi pour activités anti laïques. Elle a aussi grandement facilité la possibilité pour des tribunaux civils de juger des militaires.
En 2011, le parti islamiste remporta les élections pour la 3e fois consécutive. Dans la foulée, le chef de l’armée ainsi que ceux de l’armée de terre, de la marine et de l’aviation, ont démissionné. Ce départ faisait suite à la mise en détention de plus de 200 officiers dont des généraux, accusés de complots contre le gouvernement.
À l’heure où des partis islamistes prenaient le pouvoir en Tunisie et en Egypte, celui de Turquie renforçait considérablement son influence en décapitant le principal pilier de la laïcité en Turquie.
Aujourd’hui, ce sont les civils qui prennent seuls la défense de cette laïcité. Mais ils subissent aujourd’hui une répression de la part d’un pouvoir qui s’oppose aux fondements de la Turquie moderne.
M.M.
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