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Une alternative à une partie des 54 réacteurs nucléaires
5 mai 2012
Après la catastrophe de Fukushima-Daiichi, le gouvernement japonais a décidé de mettre fin à son énergie nucléaire pour des énergies renouvelables, notamment la géothermie. Les 54 réacteurs nucléaires du pays seront mis à l’arrêt, car Tokyo redoute des pénuries de courant beaucoup plus sévères que l’an dernier et des conséquences catastrophiques comme celles vécues par les habitants de Fukushima. Dans son édition d’hier, ’Les Échos’ expliquent comment le Japon compte valoriser son potentiel géothermique situé à 80% dans des zones protégées grâce à des forages obliques.
Le Japon abriterait un potentiel géothermique équivalent à une vingtaine de tranches nucléaires. Mais des lobbys freinent l’essor de cette énergie.
Même Yoko Ono est pour. De passage à Tokyo l’été dernier, la veuve de John Lennon avait milité pour le développement de la géothermie dans l’Archipel. « Tout est en place. Le Japon est fait pour ça et c’est sans danger », avait martelé l’artiste.
Même si le pouvoir est convaincu qu’il pourra relancer plusieurs réacteurs nucléaires ces prochains mois, il admet qu’il ne sera pas en mesure, comme il l’avait prévu avant Fukushima, de faire passer de 28% à 50% la part du nucléaire dans le cocktail électrique. En association avec les grands électriciens, Tokyo étudie du coup d’autres solutions et redécouvre les avantages de la géothermie.
Selon les études du National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST), le Japon abriterait un potentiel géothermique représentant 23.000 mégawatts de puissance électrique. Pourtant, seules 18 petites centrales géothermiques faisant tourner leurs turbines avec de la vapeur ou de l’eau chaude puisée dans les sous-sols volcaniques sont actuellement en activité. « Cela assure 0,2% de l’électricité du pays et à peine 2,5% du potentiel géothermique estimé », résume Norio Yanagisawa, un chercheur de l’AIST. « Dommage, car la géothermie est relativement propre en termes d’émission de CO2 et cette énergie dispose d’un coût de production par kilowattheure inférieur à ceux du solaire et de l’éolien », insiste Paul Scalise, un expert de la Temple University, à Tokyo.
Les électriciens et le gouvernement peinent à faire valoir ces arguments auprès des autorités locales abritant les plus importants potentiels géothermiques. Près de 80% des sites identifiés sont situés dans des parcs nationaux, où les constructions sont interdites. Ailleurs, ce sont les opérateurs d’« onsens », des bains thermaux très prisés, qui accusent les centrales géothermiques d’assécher leurs sources d’eau chaude.
Forages en diagonale
Tentant de contourner ces réticences, le gouvernement a annoncé en mars qu’il allait faciliter l’accès aux sources situées sous les parcs nationaux en encourageant notamment les « forages en diagonale » depuis des centrales situées juste en dehors des zones protégées.
Le Ministère de l’Industrie vient aussi de débloquer 15 milliards de yens (142 millions d’euros) pour subventionner des études de prospection de sources dans le centre du pays, et notamment dans la préfecture de Fukushima.
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