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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
À 20h05 sur Tempo
18 avril 2006
Documentaire réalisé par Bernard Debord et produit par France 5/Mat Films/Lota Production/RTBF/Cinegon Productions.
Le 26 avril 1986, une explosion nucléaire dégagea un nuage toxique à Tchernobyl, dans le nord de l’Ukraine. Les jours suivants, celui-ci déversa 70% de sa charge en radionucléides sur le territoire de la Biélorussie, distant de sept kilomètres de la centrale. Le monde l’ignore, tout comme il a oublié que le nuage fit en une semaine le tour de l’hémisphère Nord, y déversant le reste de ses dépôts mortels.
Vingt ans après Tchernobyl, Bernard Debord s’insurge contre la "conspiration du silence" dans un documentaire qui détaille, preuves à l’appui, les répercussions terribles de cette catastrophe nucléaire.
Depuis 2000, Bernard Debord enquête sur les conséquences de l’explosion en Biélorussie, le pays le plus touché par les radiations. Bouleversé par ce qu’il y a découvert, le réalisateur décide de dénoncer la "conspiration du silence" dont le lobby nucléaire international a réussi à entourer l’explosion de Tchernobyl, le 26 avril 1986.
Processus de mort lente
Qui connaît, en effet, la véritable étendue des dégâts ? Le degré de contamination de l’environnement ? Les effets sur la santé des millions de personnes qui habitent la zone irradiée ? Le nombre de mutations génétiques et de malformations induites ? Selon Bernard Debord, "on assiste dans ces régions à une catastrophe génétique et à un processus de mort lente qui peuvent se reproduire ailleurs".
À l’appui de ce constat, une rencontre avec Youri Bandajevsky, savant biélorusse travaillant sur les mutations résultant de la propagation de petites doses de césium dans l’organisme. En 2001, le scientifique, déjà en résidence surveillée après la publication des résultats - inquiétants - de son étude, est condamné à huit ans de prison !
En Biélorussie, impossible donc d’évoquer la menace croissante de l’atome. Pire, le discours officiel soutient l’idée du recul de l’irradiation et de ses effets.
Lever la chape de plomb
Une thèse que contestent d’autres scientifiques, comme le professeur Vassily Nesterenko. Ex-directeur de l’Institut de l’énergie atomique, ce dernier, aujourd’hui à la tête d’une organisation indépendante de contrôle de la radioactivité, affirme que 9 enfants sur 10 en ont un taux trop élevé dans l’organisme.
Conséquence de cette exposition sournoise et quotidienne aux radiations ? Un nombre de maladies et d’anomalies génétiques en augmentation constante. Une tragédie annoncée à laquelle Youri Bandajevsky "ne veut pas [se] résigner en tant que médecin... Il [lui] est impossible de garder le silence".
Un déni dérangeant
À la veille du vingtième anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a rendu public un rapport sur les conséquences de "l’accident". Le bilan, qui ne tient toujours pas compte des effets à long terme de la radioactivité, est de 59 morts des suites de l’explosion et de 9 décès d’enfants dus au cancer de la tyroïde.
4.000 personnes sont pourtant actuellement atteintes de ce type de cancer en Biélorussie...
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