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10 mars réussi pour les syndicats : premier recul du Premier ministre
14 mars 2005
Répondant aux manifestants de jeudi dernier en France et Outre-mer, le Premier ministre a annoncé dimanche une série de mesures après le mouvement social du 10 mars pour l’emploi, les 35 heures et les salaires. Parmi elles : l’ouverture prochaine de négociations salariales avec les fonctionnaires, le développement de l’intéressement dans les entreprises. Il a par ailleurs réaffirmé sa volonté de faire baisser le chômage de 10%... mais aussi sa détermination à poursuivre les réformes engagées.
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Parmi les mesures annoncées hier par le chef du gouvernement : l’ouverture de négociations salariales dans le public "avant fin mars".
Jean-Pierre Raffarin a confié cette délicate question à son ministre de la Fonction publique, Renaud Dutreil.
Ces discussions avec les fonctionnaires porteront sur les salaires en 2005 et 2006 mais aussi les fins de carrière, la formation...
De "minces marges de manœuvre"
"Nous abordons cette discussion avec une attitude ouverte à la modernisation de la Fonction publique et la motivation des fonctionnaires", a déclaré le chef du gouvernement.
Selon lui, il existe de "minces marges de manœuvre grâce au retour de la croissance", qui "nous donne la possibilité de discuter et de conclure" les négociations salariales avec les fonctionnaires.
L’État comme "facilitateur"
Les salariés du privé ne sont pas oubliés. Dans ce secteur, le Premier ministre a estimé que l’État devait jouer un rôle de "facilitateur" dans les négociations salariales.
Il a souhaité qu’un ministre du pôle de cohésion sociale de Jean-Louis Borloo, par exemple le ministre du Travail, Gérard Larcher, préside la réunion sur les salaires prévue le 18 mars. Cette réunion devra aborder "la question du SMIC, des grilles de salaires, des classifications, et la situation obsolète des branches professionnelles, qui ont des minima inférieurs au SMIC".
"Je me bats pour 10%"
Jean-Pierre Raffarin a également annoncé que son ministre de l’Économie, Thierry Breton, présentera "dans les prochains jours" des mesures pour "stimuler intéressement et participation" des salariés en 2005, afin d’inciter les "entreprises qui ont eu des bons résultats à partager".
Par ailleurs, il a réaffirmé qu’il "s’engage" et se "bat" pour une baisse de 10% du chômage en France en 2005.
Et il affirme qu’il y croit dur comme fer : "Nous avons toutes les informations qui, aujourd’hui, nous donnent le sentiment qu’en 2005 nous serons dans une baisse significative", a dit le Premier ministre.
Poursuite des réformes dans le sens du “oui”
Une série d’annonces en guise de réponse aux manifestations... Mais, comme s’il voulait montrer le vrai visage de sa politique et casser toute illusion dans le monde du travail, Jean-Pierre Raffarin a également rappelé sa détermination à poursuivre les réformes engagées depuis trois ans par son gouvernement au nom de l’ultra-libéralisme. Ces réformes vont d’ailleurs dans le même sens que le projet de traité constitutionnel européen pour lequel l’UMP appelle à voter “oui” avec le soutien du Parti socialiste.
"Les projets de loi qui sont actuellement au Parlement poursuivront démocratiquement leur parcours, y compris le projet Fillon et la réforme des 35 heures. Le projet Fillon répond à une nécessité impérieuse du pays", a ainsi déclaré le chef du gouvernement.
Les syndicats réagissent
L’UNSA s’est dite "satisfaite" de voir Jean-Pierre Raffarin "aller vers une négociation" salariale dans le secteur public, mais "déçue qu’il ne mette pas davantage de pression sur les entreprises et les branches et le MEDEF dans le privé".
La CGT s’est félicitée du "recul" opéré par le Premier ministre, tout en jugeant "floues" les annonces pour le privé. "Il se passe enfin quelque chose, trois jours après, on mesure l’impact positif des mobilisations du 10 mars", a-t-elle dit.
"C’est plus flou pour les 15 millions de salariés du privé, et il est clair que la réunion de la commission nationale de la négociation collective le 18 mars aura un caractère déterminant", a-t-elle déclaré. D’après son responsable, la CGT "reste mobilisée".
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