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Le collectif ’Agir pou nout tout’ et le coût de la vie à La Réunion
6 août 2005
Le collectif ’Agir pou nout tout’ vient de remettre une motion aux présidents des deux collectivités territoriales. Elle concerne la mise en place de l’observatoire des prix et des revenus. Cela servirait - enfin ! - à réduire certaines exagérations de certaines enseignes réunionnaises.
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Les chiffres sont consternants. Le collectif “Agir pou nout tout” s’est en effet livré à un exercice judicieux. Il s’est rapproché de deux enseignes réunionnaises, installées également à Maurice, et a comparé les prix.
Au préalable, le collectif précise qu’au cours de son recensement, il a constaté que différents produits (conserves, boîtes de céréales, etc.) n’indiquent pas les mêmes quantités que ceux des grandes surfaces de Maurice. Avec des différences allant de 50 à 100 grammes.
"Malgré cela, nous constatons que les prix de Maurice restent toujours moins chers que ceux de La Réunion", explique Jean-Hugues Ratenon, président du collectif Agir pou nout tout.
Les deux enseignes sont Jumbo Score et Super U, et le collectif compte bien "rencontrer les responsables, pour comprendre le pourquoi de cette différence". Par exemple, 500 grammes de pommes Golden coûtent 0,97 euros chez nous, quand ils coûtent 0,37 euros chez nos voisins mauriciens, soit 262,16% de différence.
La palme d’or du tarif le plus exorbitant revient à la boîte de 425 grammes de champignons, qui nous enlève du porte-monnaie 2,10 euros, alors qu’elle ne coûte que 0,48 euro à Maurice. La liste serait longue, mais voici un petit dernier pour la route.
Le riz est un aliment de base pour les Réunionnais. Eh bien, puisqu’ils ne peuvent pas s’en priver, ils paieront 10,30 euros les 5 kilos de riz Basmati, alors qu’on peut en trouver à 4,01 euros à Maurice.
C’est à se demander s’il n’est pas plus judicieux de faire ses courses à Maurice. Le collectif “Agir pou nout tout” en appelle au pouvoir.
À quand l’observatoire des prix ?
En effet, les décideurs doivent faire appliquer la loi. Et la loi d’orientation prévoit, dans son article 75, l’installation d’un observatoire des prix et des revenus. Votée en 2000, elle n’est toujours pas appliquée, 5 ans plus tard.
La comparaison des prix citée plus haut témoigne de l’importance de la présence d’un tel organisme de contrôle à La Réunion. Les chiffres affichés par “Agir pou nout tout” appuient cette évidence. Il existe une exagération tarifaire cinglante, qu’il s’agira d’expliquer.
Certes, les indices douaniers ne sont pas les mêmes à Maurice et à La Réunion. Le coût de la main d’œuvre est moins onéreux chez nos voisins que chez nous. Il y a sûrement moins de taxes à Maurice que chez nous. Mais il apparaît évident que les deux enseignes nommées ci-dessus doivent s’expliquer sur leur tarif et sur le pourquoi de la différence de quantité. Le plus intéressant aurait été de connaître la marge de bénéfice des deux distributeurs et leurs résultats comptables.
Le soutien des élus
Dans cette bataille, les consommateurs réunionnais attendent beaucoup des élus. D’ailleurs, dans la motion remise à Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, et à Paul Vergès, député européen et président de la Région Réunion, le collectif tire la sonnette d’alarme. "Les ménages supportent depuis quelques années, l’augmentation du gaz, l’électricité, l’eau, le loyer, le téléphone, et aujourd’hui les denrées alimentaires, sachant que les salaires et les revenus doivent permettre à chaque citoyen de subvenir convenablement à ses besoins", indique la motion.
À cela s’ajoute la baisse du pouvoir d’achat, qui "porte atteinte à la santé, l’éducation, le logement, le transport et le loisir". Bref ! "pourquoi l’observatoire des prix et des revenus n’est pas appliqué dans ce pays ?" demande Jean-Hugues Ratenon, précisant que cela est nécessaire pour "pallier toutes les dérives à travers une réglementation appropriée, et revoir la formation des revenus en fonction du coût de la vie".
À la prochaine visite du ministre de l’Outre-mer, ce problème lui sera exposé.
Bbj
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