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11 septembre 2006
L’association APN (les Amis des Plantes et de la Nature), en collaboration avec “Azalées Edition”, a présenté la semaine dernière le premier ouvrage produit par l’association : “La Réunion et le café” écrit par Marc Rivière, membre du conseil scientifique de l’APN et passionné de café et de son histoire.
"Le café fait partie du patrimoine de notre île, il faut le préserver", déclare Raymond Lucas, Président de l’APN. L’association comprend des hommes et des femmes passionnés et actifs dans la préservation du patrimoine floristique et culturel de l’île. L’APN souhaite désormais laisser des traces de leurs recherches et de leurs résultats pour les générations futures. C’est dans cette optique que M. Rivière a écrit ce livre “La Réunion et le café” où il nous parle des différents cafés présents sur l’île et de leur histoire.
Les différents cafés de La Réunion
Marc Rivière, pour écrire ce livre, s’est inspiré d’un ouvrage d’Albert Lougnon qui a été son professeur d’Histoire à l’époque. Pourquoi avoir écrit un livre sur le café ? M. Rivière nous dit que "le café a fait La Réunion, il fait partie de notre patrimoine", il était donc important pour lui de valoriser cette espèce végétale.
Selon l’auteur, il existe plusieurs espèces et variétés de café à La Réunion. Il y a tout d’abord des espèces qui viennent d’Afrique et qui ont été introduites dans l’île vers 1715-1718. Ce café est appelé Bourbon Rouge, il existe aussi le Bourbon Jaune, a été exporté par la suite et est produit au Guatemala. Il est aujourd’hui le meilleur café au monde selon les spécialistes.
Dans son ouvrage, l’écrivain nous parle également d’autres cafés locaux tels que Arabica Myrte, Arabica Moka, Arabica Don Felice, eux aussi introduits sur nos terres par la main de l’Homme.
D’après les connaisseurs, un des meilleurs cafés au monde
Enfin, café qui nous intéresse particulièrement, le Pointu de Bourbon "et non, café Bourbon Pointu", insiste l’auteur. Selon ce dernier, cette espèce serait endémique de La Réunion et aurait subi des mutations avant l’arrivée de l’Homme. À travers ces propos, il contredit un certain nombre d’écrivains qui pensent que le Pointu de Bourbon serait, comme les autres espèces de cafés, introduit par l’Homme. On ne trouve ce café qu’à La Réunion et il en existe 3 variétés : le Pointu de Bourbon Ti-bœuf, Pointu de Bourbon Ti-canot et Pointu de Bourbon Ti-grain. Les tests de saveur du café Pointu de Bourbon Ti-canot réalisés par la maison Malongo (compagnie méditerranéenne des cafés) révèlent que ce café est un des meilleures au monde. Selon cette compagnie, "ce produit présente la spécificité d’être fin, délicat et très parfumé. Son acidité est moyenne, le corps et l’amertume sont faibles. On note une touche de vanillé, c’est un produit très singulier, de grande qualité. Il est le meilleur échantillon que nous ayons réceptionné à ce jour de La Réunion". Le Pointu de Bourbon a été noté à 7 sur 9 alors que le café Blue Moutain de Jamaïque a récolté un 6 sur 9, or, le Blue Moutain est un café de renommée mondiale et se négocie à environ 267 euros le kilo. Nous abritons donc au sein de notre île un café à la couleur de l’or.
Nous avons eu le privilège de goûter à ce breuvage odorant et chaud, il est en effet excellent. Mais pour obtenir ce résultat, M. Rivière nous explique qu’il faut savoir le chercher, le planter, le cueillir, le sécher et le torréfier, il y a un cahier des charges à suivre à la lettre.
L’avenir du Pointu de Bourbon
D’après les membres de l’APN, il est impossible de produire ce café à grande échelle. L’exportation n’est donc pas à l’ordre du jour. En effet, il faut savoir y faire avec ce café.
Qu’on le plante ici ou là, il n’aura pas la même saveur, il faut savoir le planter au bon moment, le cueillir manuellement, le faire griller dans notre bonne vieille “marmite kafé”. On l’a bien compris, ce café demande du temps, il a besoin d’être “chouchouté”, il réclame toute notre attention.
Marc Rivière et l’APN préconisent que le café soit planté dans les jardins réunionnais, qu’il soit cultivé, récolté et préparé de façon artisanale pour être ensuite vendu par chacun immédiatement aux Réunionnais eux-mêmes ou aux touristes, s’il y en a encore.
De cette manière, les Réunionnais pourront bénéficier de la plus-value générée par les fruits de cette plante endémique de notre île.
Il est donc important de préserver la qualité et l’image d’excellence de notre “kafé péï”.
Sophie Périabe
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