SPÉCIAL ÎLE MAURICE
Île Maurice : du “malez kreol” au réveil de la créolité
Tendre la main pour construire un autre chemin pour demain
5 janvier 2008
En instituant le Festival International Kréol, le gouvernement mauricien veut favoriser le réveil de la créolité à Maurice. Dans un pays divisé par le communalisme, il invite le peuple à s’unir autour de la conscience et de la fierté d’être Créole. Un acte politique fondateur, un premier pas vers la réhabilitation des Afro-Créoles Mauriciens, victimes de l’exclusion et d’une grande précarité.
La créolité est un concept nouveau dans le paysage mauricien. Le gouvernement souhaite prend part à la dynamique de rapprochement et d’échanges entre les peuples créoles du monde, entamée à la fin des années 70 notamment à travers le mouvement BannZil. Il aspire à diffuser une image moderne de la créolité mauricienne dans le monde, une image universelle de part la richesse et la diversité de ses valeurs culturelles, nées et nourries de multiples apports.
Festival International Kreol : « une passerelle vers le Créole »
Parce que l’Ile Maurice a cette capacité de réactivité et d’innovation qui lui permet notamment de posséder une filière touristique de très haute qualité, de créer et saisir de nouvelles niches de développement, cette ambition peut aboutir. Volonté politique et temps seront bien sûr nécessaires pour favoriser la construction de cette nouvelle unité autour de la créolité, sachant que les divisions communalistes, inscrites depuis la Constitution et très présentes encore aujourd’hui, ne se colmateront pas du jour au lendemain. Les Afro-Créoles, ou « population générale » qui constitue 30 à 35% du peuple mauricien, en sont les premières victimes. Exclus du développement, des postes à responsabilités, du savoir, astreints à la précarité voir à la grande pauvreté, ils portent encore les stéréotypes de l’histoire esclavagiste que le gouvernement accorde à réhabiliter mais surtout à dépasser. Ceux d’entre eux que nous avons rencontrés dans leur quartier nous disent avoir entendu parlé à la télé dans les médias du Festival International Kreol sans pour autant savoir quelles sont les intentions véritables du gouvernement. Sans enthousiasme démesuré, l’initiative suscite néanmoins l’unanimité car elle représente surtout pour les Afro-Créoles l’espoir d’une main tendue, d’une réhabilitation effective, d’actions concrètes visant à améliorer leurs conditions de vie.
« La reconnaissance, c’est ce que nous voulons. Que l’on soit reconnu au niveau de la Constitution, que le Créole trouve sa place dans la fonction publique et l’éducation de la deuxième chance pour tous », défend Julien Lourdes, animateur-accompagnateur dans les quartiers défavorisés. Pour lui, ce Festival constitue bien « une passerelle vers le Créole. » « Quand tu es ghettoïsé, tu ne maîtrises pas le savoir, tu ne te situes pas, tu n’as pas accès à la dignité. Aujourd’hui, les jeunes (Ndlr : avec lesquels ils travaillent dans les quartiers et qui l’ont accompagné le jour de l’inauguration du Festival) se sentent valorisés, fiers d’être représentés. Ce sens d’appartenance est fondamental. »
« La vie est trop difficile »
La vitalité économique du pays ne saurait dissimuler le malaise social, « la désespérance créole » ou « malez kreol » justement. La communauté hindoue reste la plus protégée, privilégiée, à Maurice. Ce sont d’abord les hindo-mauriciens qui occupent les fonctions d’Etat, des plus hautes responsabilités à la tête du pays aux forces de police. Le Créole mauricien est lui planteur, maçon, employé communal, pêcheur ; il cumule plusieurs petits travails très mal payés pour tenter de faire vivre sa famille. Sur le bord des routes, il est fréquent de voir les femmes, chapeau de paille sur la tête, dépierrer les champs, gratter la terre du matin au soir. Ce sont elles aussi qui assurent le pénible travail du sel sur le site de la Grande Rivière Noire, sur la cote Sud Ouest de l’île. Pour limiter leur facture d’eau, elles se rendent quotidiennement à la rivière pour laver le linge de la famille*. A moins d’être pensionné, sans travail, l’on ne bénéficie d’aucun moyen de subsistance à Maurice et même avec un salaire, il est très difficile de s’en sortir, d’accéder à un logement, de bénéficier d’un emprunt. Bien que Directrice d’école maternelle, Marie-Violette (voir par ailleurs) nous confie que « la vie est trop difficile pour moi aussi. Le coût de la vie est bien trop cher. » De ce fait, les créoles n’ont pas accès à des soins de qualité. Ceux délivrés à l’hôpital public sont payants, et la garantie d’en sortir en meilleure santé que l’on y est entré n’est pas assurée !
Au delà du discours politique...
L’éducation a un coup aussi très important pour les familles. C’est ainsi qu’après la 6ème, nombre d’enfants ne poursuivent pas leurs études, se retrouvent largués dans la rue, sans perspective d’avenir. La drogue, l’alcool, la prostitution, la violence sévissent dans les quartiers défavorisés, désertés par la police, oubliés par les autorités qui ne financent aucune infrastructure pour les jeunes, laissés à leur ennui. Certains tentent de s’en sortir, vivotent en travaillant de-ci de-là, redonnent une nouvelle vie aux objets usagers car rien ne se perd à Maurice tout se transforme et se retransforme encore. Nécessité faisant loi, les Créoles sont d’ailleurs très doués dans ce type d’exercice. Mais c’est surtout dans les métiers de l’artisanat et de l’ébénisterie qu’ils excellent, aspirant d’ailleurs sur ce point aussi à la reconnaissance qui leur permettrait de bénéficier de plus de débouchés économiques. A l’heure d’aujourd’hui, ils estiment que ni le gouvernement ni les autres communautés ne leur tendent la main. « Nou nena lo ker rouver, alors que d’autres sont opposés aux Ti-Créoles », nous confiera encore Fred (prénom d’emprunt), 20 ans.
A ce fort sentiment de rejet se maille celui de la honte, car longtemps le Créole a été jugé coupable de l’esclavagisme. De ce fait, les Afro-Créoles ne revendiquent pas. Ils subissent. C’est cette attitude que le gouvernement voudrait voir aujourd’hui évoluer en impulsant, par le biais de la créolité et de la fierté d’être créole, une affirmation identitaire qui permettrait à chacun de se tenir debout. Mais au delà du discours politique, il faudra encore franchir de nombreuses étapes pour que les Créoles prennent confiance en eux, aient les moyens sociaux, économiques, matériels, les outils leur permettant de connaître leur histoire, pour se sentir enfin acceptés, reconnus, respectés. Le Festival International Kreol de Maurice est, comme nous l’avons dit, un premier pas emprunt de nombreux espoirs. Si l’on considère que le chemin de la créolité ouvert depuis plusieurs années se déploie à l’infini des perspectives offertes par la pan-créolité et l’universalité des valeurs créoles, alors on peut être assuré que d’autres pas suivront. Ti pa ti pa narivé !
Stéphanie Longeras
Dans une prochaine édition, nous vous présenterons le prêtre Julien Lourdes, humaniste avant d’être homme de foi, homme d’action plus que d’église. Nous sommes allés à sa rencontre dans les quartiers défavorisés de la banlieue Nord de Port-Louis, là où en 1999, les émeutes ont fait rage suite à la mort de l’emblématique chanteur Kaya . Nous vous présenterons le formidable travail qu’il y conduit avec les enfants et les familles .
« Le coût de la vie est trop cher »
Maurice produit certes son sel, son sucre, son vinaigre, son textile, son tabac, son électricité (avec la bagasse et le charbon) mais importe ses produits de première consommation dont le prix n’a cessé de croître ces 2 dernières années.
L’actuel gouvernement a enlevé le subside (l’aide à l’achat) qu’il versait sur chaque paquet de riz de base, « tellement mauvais que même le chien n’en voulait pas » nous confiera-t-on, sans pour autant le transférer sur une autre qualité davantage consommée. Le lait en poudre importé - à défaut d’élevage laitier suffisant pour répondre à la demande locale - a augmenté de 70% en à peine 2 ans, passant de 95 roupies le sachet de 1 kg (2,23 euros) à 170 roupies (3,99 euros). L’essence, dont le prix est revu tous les 3 mois, est passé en 1 an, de 10 à 32 roupies. Pour couvrir les besoins élémentaires en eau d’une famille de 4 personnes, il faut compter en moyenne 300 roupies de facture par mois, soit 7 euros, soit encore le dixième du salaire de base qui s’élève à 3000 roupies. En décembre d’ailleurs, après plus de 5 mois de sécheresse, le gouvernement a multiplié les coupures d’eau dans les foyers, hormis dans les hôtels. Pour se figurer le poids des charges, il faut souligner que le salaire de départ d’un serveur est de 3.500 à 4.000 roupies (entre 82 et 93 euros) pour plus de 10 heures de travail quotidien. Un salaire qui progressera cependant plus vite dans cette profession que chez les taxis qui après 16 ans de métier (à 12 jours de travail pour 1 de repos puis 19 jours de travail pour 2 jours de repos !) touchera à peine le double, soit 6000 roupies (140 euros).
A la rencontre des Créoles-Mauriciens
Le combat quotidien d’une Directrice d’école : « C’est ma vie ! »
Directrice de l’Ecole maternelle Case Noyal, dans le quartier éponyme qui jouxte les plages de la côte Sud-Ouest, Marie-Violette est une femme de grand coeur qui s’investit sans compter pour tenter d’aider les familles et pallier aux nombreuses insuffisances de l’État.
Ce sont les familles qui achètent le matériel de l’école
Depuis 2 ans, grâce à l’association métropolitaine “Aime”, elle a pu mettre en place une garderie qui prend en charge 30 enfants de 3 mois à presque 3 ans. « La majorité des enfants que nous accueillons ont leurs parents qui travaillent dans les hôtels, ou qui sont laboureurs, pêcheurs, explique Marie-Violette. Sans cette structure, ils ne pourraient pas aller travailler. » De 3 à 5 ans, les enfants intègrent ensuite l’école qui jouxte la garderie. Une école dont les locaux ont été concédés par le gouvernement, mais qui reste privée, donc payante. Les parents doivent financer la scolarité de leurs petits à hauteur de 400 roupies par mois (9,39 euros). Ils bénéficient d’une aide gouvernementale de 100 roupies qui passe à 200 roupies pour les 4 ans. Hormis cette allocation aux parents, l’école ne bénéficie d’aucun soutien financier de la part de l’Etat. « On organise des tombolas, des ventes de gâteaux, tous types d’actions pour récolter de l’argent et acheter du matériel », confie Marie-Violette, l’oeil rivé sur le petit bonhomme qui joue avec des legos dans un coin de la salle. Ce sont les vacances scolaires mais pas de répit pour la Directrice qui prépare avec les enfants le spectacle de Noël. Une fête, comme pour les autres enfants, avec danse, sapin et goûter grâce aux gâteaux offerts par l’hôtel voisin, le Beachcomber. « Des desserts que les enfants ne mangent jamais », sourit Marie-Violette, impatiente de leur faire la surprise.
Le Festival : « Qu’est ce que ça va changer concrètement pour nous ? »
« Mais la vie est trop difficile, pour moi aussi, soupire-t-elle. Le coût de la vie est bien trop cher. C’est pour ça que l’on trouve beaucoup de squatters qui occupent des terrains du gouvernement. On les laisse ici car il n’y a pas de place pour les loger. » Les squatters ce sont des Créoles qui se sont construit leur case ou semblant de case un peu plus loin. A quelques pas des hôtels 5 étoiles qui se trouvent au pied du Grand Morne, ces abris de fortune sont le parfait reflet du malaise social. Le Festival International Kreol, Marie Violette en a entendu parler comme tout le monde à la télé, dans les médias, mais « je ne sais pas très bien ce que c’est. Qu’est ce qu’il y aura derrière ? Qu’est ce que ça va changer concrètement pour nous ? » Investie pour les enfants, Marie Violette ne refuserait pas un coup de main pour venir en aide aux adolescents. Avec d’autres femmes du quartier, elles mettent en place des projets pour là encore, récolter des fonds et essayer de proposer des activités sportives aux jeunes « pour les sortir un peu de leur quotidien ». Leur seule aire de jeu, un champ désaffecté qui fait office terrain de foot mais sans grand succès. Il reste tant à faire. Mais Marie-Violette ne cède pas au découragement. « C’est ma vie ! », nous lance-t-elle les yeux emplis de larmes et pourtant toujours ce sourire sur le visage. Une rencontre troublante avec une femme qui en dépit de sa réserve a accepté de nous confier une partie de son quotidien.
SL
Fred (prénom d’emprunt), 20 ans, pêcheur à Case Noyal
« Y’a pas de solidarité pour les Créoles »
De l’autre côté de la route, non loin de la garderie tenue par Marie-Violette (notre encadré), un jeune homme, bonnet vissé sur la tête en dépit de la chaleur, assis sur une rambarde, attend. Que guette-t-il ? Rien, si ce n’est le passage habituel. Il laisse filer le temps.
Aîné d’une famille de 7 enfants dont les parents sont séparés, le père invalide, c’est Fred qui rapporte au foyer l’argent de la pêche pour faire vivre la fratrie. « Je travaille pour les autres », finit-il par confier un peu surpris par notre approche. « Par ici, l’argent est un problème. Le peu qui est gagné est dépensé dans la boisson. » Sa limonade entre les mains, Fred lui ne consomme pas d’alcool : trop de responsabilités pèsent sur ses épaules. Certes, sa famille et lui ne mange pas de viande tous les jours, peut-être 3 fois par semaines, surtout du tangue et sinon, un peu de poisson, mais tant bien que mal, ils s’en sortent. « Le problème c’est qu’on n’a pas d’activité, rien à faire et pas de case », poursuit le jeune homme, effectivement en attente de rien sur son guetali. Que pense-t-il alors du Festival Kreol ? « Se in bon nafer », lance-t-il avec hésitation sans plus de précision car à part le grand concert de clôture auquel il se rendra, il ne s’est pas très bien de quoi il s’agit. Quand on lui explique l’objectif affiché par le gouvernement, Fred répond qu’il ne croit pas à l’unité. « C’est un message pour les touristes. Y’a pas de solidarité pour les Créoles, les inégalités sont trop fortes : certains peuvent emprunter de l’argent pour essayer de s’en sortir pas d’autres. Nou nena lo ker rouver alors que d’autres sont opposés aux Ti Créoles. » Quant à savoir si l’injustice dont il parle le met en colère, il s’agit plus selon Fred de la frustration. « La colère, c’est quand on a tué notre roi, Kaya ! » La douleur est encore vive. Fin de la discussion.
SL
Ange, 82 ans, vit à deux pas du Paradis
« Le gouvernement ne fait pas pour tout le monde »
Toujours sur la côte Sud, dans le prolongement de Case Noyal, un autre quartier défavorisé celui de Rivière Noire, où nous retrouvons, assis face à la mer, un gramoune de 82 ans qui nous offre sans hésiter une place à ses côtés pour tenir la conversation.
« S’il y’a quelque chose à faire, c’est donner du travail »
Ce monsieur s’appelle Ange Lamoureux. Il n’y a pas de hasard : Ange vit à deux pas du Paradis : un eden 5 étoiles pour touristes qui ne lui ouvrira jamais ses portes. Mais cela ne le dérange pas. Ange est le père de 10 enfants dont un seul, handicapé, vit encore chez lui. Son parcours de vie est impressionnant. En 1947, il s’est engagé dans l’armée et est parti en Egypte où la guerre civile faisait rage, alors que le gouvernement arabe voulait obtenir son indépendance. « Après 7 ans, merci Bon Dieu, je suis retourné », confie le gramoune. En 1968, alors planteur - percevant 1,75 roupie (0,04 euro) pour une tonne de cannes - un camion a chaviré sur sa jambe à la sucrerie de Bel Ombre. Malheureusement, il n’était pas déclaré. Il a dû rapidement se reconvertir et c’est la mer qui lui a ouvert ses bras. Aujourd’hui retraité, il perçoit une pension mensuelle de 700 roupies (16,43 euros) au titre de l’armée et une autre vieillesse du gouvernement de 2651 roupies (62,21 euros) pour son travail de pêcheur. « C’est difficile pour acheter à manger, payer l’eau, le gaz, les charges », concède le vieil homme qui accorde ne pas manger de la viande tous les jours, de la surgelée de temps à autres. Quant au cerf, le plat fétiche des Mauriciens, c’est trop cher pour lui. Mais il ne se plaint pas tant pour lui que pour les jeunes. « Il y a ceux qui ont un bon travail et ceux qui ont la malchance. C’est sûrement plus difficile pour la jeunesse car la vie est plus chère. C’est pour ça que les jeunes tombent dans la boisson, la cigarette... Tout est dans la main du gouvernement. Qu’est ce qu’on peut faire ? S’il y’a quelque chose à faire, c’est donner du travail. Mais on donne morceau par morceau. »
Inégalités de traitements mais « ici, on ne bataille pas »
Ange dit avoir toujours voté et en l’occurrence pour le gouvernement en place qui, s’il ne fait pas pour tout le monde, c’est certainement en raison de ses moyens !! Dans les années 70-75, le gouvernement donnait un bout de terrain « pour arranger », pour permettre aux plus nécessiteux de construire leur case. C’est ainsi qu’Ange a pu bâtir son foyer, en paille et en tôle. « Aujourd’hui, les jeunes doivent louer, c’est difficile. Et comme le gouvernement ne fait pas pour tout le monde, y’a des contents et des pas contents. Seulement, ici, on ne bataille pas. » Pour Ange, il faut au contraire frapper aux portes, demander sinon, on n’obtient rien.
Ange passe ses journées à observer la mer. Il n’est plus en capacité de pêcher et actuellement la saison est fermé pour 7 mois jusqu’à mars. S’agissant de la pêche justement, là encore les choses sont plus difficiles : les poissons se raréfient ainsi que l’espace de pêche sachant que les hôtels possèdent plages et zones de pêche privées. Mais protester reviendrait à ne plus pouvoir vendre son poisson alors qu’en saison de fermeture, les pêcheurs qui ont une carte perçoivent une allocation du gouvernement, « in ti lasistans », comme dit Ange. Il me demande des nouvelles de La Réunion et je lui demande à mon tour, s’il y est déjà venue. C’est ainsi que notre rencontre se terminera par un grand fou rire quand Ange me répondra : « Pena piston, péna foulouz kom di zindien. » Foulouz ?... C’est en fait le flouse, l’argent. Content de sa plaisanterie, Ange en rira aux larmes affirmant que cette discussion allait lui assurer une bonne journée. Une chose est sûre, moi aussi je n’oublierai pas Ange qui j’en suis sûre, s’il ne pénètre pas dans le paradis artificiel, aura accès au vrai repos éternel.
SL
Messages
5 janvier 2008, 14:03
Chers Amis,
Pas mal, votre article ! Quelques erreurs grossières néanmoins : Julien Lourdes n’est pas prêtre et ne l’a jamais été. Il fut religieux (frère) jésuite, et ne l’est plus : de son propre chef. ET la population générale ne comprend pas que les créoles comme le sous-entend l’article, égalment les ... blancs. D’où nécessité de contrôler vos sources et de faire un véritable reportage, circonstancié avec les recoupements d’info d’usage. Il ne suffit pas de "donner" la parole et de tirer en touche n’importe comment.
Amicalement,
Xavier
6 janvier 2008, 13:35, par Stéphanie Longeras
Vous avez raison, il est des détails qui peuvent etre grossiers.
Vous semblez touché par le sujet, impliqué meme sinon vous n’adopteriez pas ce ton légérement agressif.
Il ne s’agit pas ici, dans ce dossier, "de tirer en touche" comme vous le dites, d’agresser qui que cela soit mais seulement de prendre le recul qui permet de considérer le Festival dans son contexte social. Vous aurez remarqué que la manifestation n’est pas en cause comme qui que cela soit d’ailleurs, mais nous formulons juste un constat.
Le constat de la réalité déplait effectivement parfois, je peux vous le concéder mais rien ne sert de le nier, mais bien de faire avec pour avancer. Non ? Monsieur Xavier.
Cordialement
Stéphanie Longeras